On a longtemps soutenu que les dégâts de l’alcool sont particulièrement graves chez une personne qui boit et chez qui la boisson «coupe la faim». Une telle personne masque à ses propres yeux les effets de la malnutrition, et s’expose d’autant plus aux ravages de l’alcoolisme. On a même soutenu qu’un régime bien équilibré, riche en protéines (viande, lait, œufs, fromages) peut contrecarrer les effets de l’alcoolisme.
Une récente étude, réalisée aux États-Unis, montre que c’est faux: les médecins ont soumis des babouins à un régime normal, d’autres à un régime déficitaire, les deux (02) groupes recevant la même quantité d’alcool. On a trouvé que l’alcool provoquait dans les deux (02) groupes les mêmes maladies du foie, cirrhose et hépatite alcooliques, ainsi que des troubles du comportement. On en conclut qu’une bonne nutrition ne protège pas contre les effets de l’alcool.