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Dossier O’ZONE : Adama Sangaré débarqué du District de Bamako
Publié le mardi 28 novembre 2023  |  Le témoin
Atelier
© aBamako.com par Androuicha
Atelier de présentation de l`étude "Bamako, Moteur de croissance économique et inclusive"
Bamako, le 20 février 2019 à l`hôtel Sheraton. Le ministre de l`Habitat et de l`Urbanisme a présidé la cérémonie d`ouverture de l`atelier au cours duquel la Banque Mondiale a procédé à la présentation des résultats de son étude intitulée "Bamako, Moteur de croissance économique et inclusive". Photo: Adama Sangaré
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Le ministère de l’Administration Territoriale a dissout le Conseil de la mairie centrale et mis fin à la mission du plus vieil élu municipal en activité.
Le dossier controversé d’OZONE est passé par là, d’autant que la mesure de disposition s'explique par une rupture de services rendus aux populations et des irrégularités financières constatées. Il s'agit justement de la gestion des ordures dans une capitale malienne où la salubrité est devenue le parent pauvre des collectivités.
C’est le cas notamment en Commune IV et surtout en Commune II où les ordures jonchent les passages jusqu’au coeur des marchés et des artères principales

C'est donc un coup de grâce pour ce haut cadre de L'ADEMA qui dirige le conseil du district de Bamako depuis 16 ans. Incarcéré à
maintes reprises, l’inamovible maire était longtemps dans le collimateur sa tutelle des pouvoirs.
En 2013, il avait tenté de jouir de l'immunité parlementaire avant d'être recalé et d’écoper d’un séjour à la prison de Koulikoro.
S'il avait assez à faire prévaloir pour occuper l'unique siège de la commune III où il fait office de secrétaire général de sa révocation n’est pas sans combler les attentes de certaines populations frustrées de le voir sortir de prison et reprendre fonction
systématiquement à maintes reprises.
Pour rappel, en octobre 2018, Adama Sangaré confiait que l’Etat doit 17 milliards CFA à Ozone Mali. Le désormais ancien maire
avançait qu'à cause de ces arriérés, l'opérateur marocain a fait semblant de travailler, n’ayant pas les moyens d’évacuer toutes les ordures : elles étaient finalement devenues un gros problème avec le déficit en espaces de stockage.
Reste à savoir si la justice descendra dans l'arène alors que la seconde moitié de 2023 sera consacrée à la mise aux arrêts de leaders impliqués dans des irrégularités financières.
Le conseil des ministres en a fait cas donc il faudra... regarder les nuages !
I. KEÏTA
Source : Le Témoin
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