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Mini-sommet samedi pour un "gouvernement d`union nationale" au Mali (médiation)
Publié le mardi 3 juillet 2012   |  AFP




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Un mini-sommet de chefs d`Etat
ouest-africains avec des représentants de la classe politique et de la société
civile du Mali aura lieu samedi à Ouagadougou afin de mettre en place un
"gouvernement d`union nationale" dans ce pays, a annoncé lundi la médiation.
"Les pays du groupe de contact sur le Mali vont se retrouver samedi pour
évaluer la transition malienne", a déclaré devant la presse le ministre
burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, dont le pays conduit la
médiation ouest-africaine dans la crise malienne.
Ce mini-sommet doit réunir les dirigeants du Bénin, du Niger, du Nigeria,
du Togo, du Liberia, du Burkina Faso ainsi que le chef de l`Etat ivoirien
Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats
d`Afrique de l`Ouest (Cédéao).
"Les chefs d`Etat auront l`occasion d`échanger avec des représentants de la
classe politique malienne, de la société civile: il nous faut envisager
d`aller vers un gouvernement de large consensus, un gouvernement d`union
nationale qui sera à même de mieux gérer les défis que connaît le Mali", a
indiqué M. Bassolé après un entretien entre le président burkinabè Blaise
Compaoré et le représentant spécial de la France pour le Sahel, Jean
Felix-Paganon.
Il a cité le défi de "la gestion de la crise du Nord" malien, occupé par
des groupes armés surtout islamistes, et la création de "conditions" pour "la
tenue d`élections présidentielles pour sortir de la transition".
"C`est une réunion d`évaluation, nous voulons que les Maliens organisent
une espèce d`union sacrée autour des grands objectifs à atteindre", a précisé
le ministre burkinabè.
Des chefs d`Etat de la Cédéao réunis en sommet le 29 juin à Yamoussoukro
avaient appelé le gouvernement malien de transition du Premier ministre Cheick
Modibo Diarra à être plus "inclusif".
Mis en place après le coup d`Etat du 22 mars à Bamako, ce gouvernement est
critiqué durement par la classe politique et la société civile au Mali, et des
participants au sommet le jugeaient trop faible ou complaisant envers
l`ancienne junte, officiellement retirée mais toujours influente.
Le représentant français, reçu lundi à Abidjan par le président Ouattara
avant de se rendre à Ouagadougou, a dit avoir "compris" que la "priorité" de
Blaise Compaoré "était la stabilisation de la situation à Bamako", même si "ça
ne l`empêche pas en parallèle d`entamer des discussions" notamment avec
"l`ensemble des groupes du Nord" et le Premier ministre malien.
M. Compaoré veut arriver à un gouvernement malien "plus inclusif, qui
rassemble le plus large spectre possible des forces politiques maliennes et
donc qui permette une transition la plus inclusive possible", a poursuivi Jean
Felix-Paganon.
"Nous, Français, c`est un objectif que nous partageons pleinement. Nous
faisons pleinement confiance à la médiation pour permettre cet élargissement
de l`assise de la transition", a-t-il relevé.

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