Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Délestages à Bamako: Le record de 48 h sans électricité !
Publié le samedi 2 decembre 2023  |  Mali Tribune
Bamako
© aBamako.com par AS
Bamako ville lumière
Bamako, le 31 décembre 2019 Le groupe Dana, à travers son Projet ville lumière, illumine la capitale
Comment


Les délestages continuent de faire souffrir la population malienne. Ces dernières semaines, certains quartiers ont atteint 48 h sans électricité dans la capitale, Bamako.
Le 24 octobre 2023, sur le plateau de l’ORTM, la ministre de l'Energie et de l'Eau, Bintou Camara a expliqué les nombreux délestages subis dans la fourniture de l'électricité.
Un mois après le passage de Mme le ministre, la situation va de mal en pis. De plusieurs heures à plusieurs jours dans la capitale, les coupures d'électricité ont atteint une ampleur jamais égalée, à en croire les témoignages recueils.

Ces coupures ont mis à mal voire paralysé toute l'activité socioéconomique provoquant ainsi la colère des consommateurs. Ces délestages intempestifs sont devenus le lot quotidien des clients de la société Energie du Mali (EDM).
Entre absence d'investissements et mauvaise gestion généralisée, le bout du tunnel semble encore loin malgré les mesures prises par la ministre de l'Energie et de l'Eau, Bintou Camara pour arrêter hémorragie. La question qui est sur toutes les lèvres : à quand la fin de ces délestages intempestifs ? Impossible d’y répondre pour le moment.

Pour l'instant à Bamako, la grogne monte contre EDM, mais aussi contre le gouvernement de Transition qui a promis moins de délestages, espérant qu'il n'y aura plus de ruptures dans la fourniture de carburant. Ces formes de grogne ne se dessinent pour l'heure pour la plupart que sur les réseaux sociaux, au marché et dans les grin de Bamako.

En attendant des jours meilleurs, les plus nantis se sont rabattus sur les groupes électrogènes et les panneaux solaires, dont les prix ont connu une hausse spectaculaire ces derniers temps. Quant aux pauvres, ils se contentent des lampes torches, de la bougie et d’autres moyens du bord. Sinon certains broient complètement du noir en attendant des jours meilleurs.
Ousmane Mahamane

Source : Mali Tribune
Commentaires

Dans le sous-dossier
Bamako ville lumière
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment