Pour Ibrahim Sangho de l’Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance, rien ne justifie le maintien de la transition au Mali.
Au Mali, l’Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance alerte sur la nécessité de mener des réformes et de tenir les élections présidentielles au plus tard en juin 2024.
Pour Ibrahim Sangho, responsable de cette structure de veille, "en mars 2024 nous en serons à trois ans et demi de transition et de sortie de la démocratie. Il faut un retour à l’ordre constitutionnel. Prenez des mandats dans des pays comme le Nigeria. Ils sont de quatre ans. Vous ne pouvez pas dire que l’on est en démocratie avec trois ans et demi de transition. Il est bon d’avoir un régime légitime."