Au Mali, depuis l’avènement de la démocratie, chaque régime enfante ses milliardaires. Après les premiers milliardaires en 1998 (21 milliardaires dont la quasi-totalité était des fonctionnaires, 5 opérateurs économiques), voilà encore des milliardaires de la transition: vingt-trois (23) nouveaux milliardaires fonctionnaires.
Lorsqu’on consulte les différents rapports sur les malversations financières et les détournements de deniers publics, le constat est amer. Il y a la faiblesse d’un État qui tarde à sanctionner, l’absence d’un sentiment national et une précarité du régime qui font que les cadres fonctionnaires continuent de voler l’argent de l’État. C’est un État voyou de kleptocrate à col blanc.
Selon les murmures de Bamako, les vingt-trois (23) milliardaires seraient des anciens présidents de certaines institutions du pays et des directeurs nationaux.
Fonction publique: Les femmes fonctionnaires travaillent deux jours sur cinq dans la semaine
Quand on parle de femmes fonctionnaires ou de femmes travailleuses, on parle aussi de quota dans les nominations, de genre, d’équité, etc., mais hélas, méritent-elles vraiment à accéder à des postes à responsabilité ? Leurs activités sociales débutent le jeudi, jour de mariage, le vendredi «denba fòli» (cérémonies folkloriques chez les mariés) ou récemment, on assiste à une cérémonie avant le jour du mariage «denba tolo». Le samedi, jour chômé et payé, partage de cola de fiançailles ou baptême et le dimanche, jour de mariage. Le lundi, c’est le «denba foli».
Dans un tel contexte, où iront les femmes du Mali dans le concert des Nations où seul le travail assure l’indépendance.