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Guinée Équatoriale: les Maliens à Bata contraints à payer 20 000 F CFA sans reçu pour une demande de passeport
Publié le lundi 11 decembre 2023  |  L’Inter de Bamako
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© Autre presse par DR
passeports Malien
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La fin du calvaire des Maliens établis à Bata, capitale économique de la Guinée Équatoriale, n’est pas pour demain. Ils sont la proie facile des cadres véreux de l’administration diplomatique ou consulaire. Après les tracasseries d’obtention de la carte de membre du Haut- Conseil des Maliens de l’extérieur (HCME), un autre scandale éclate au grand jour. Il s’agit de l’obtention du passeport. Les cadres, envoyés par l’ambassade pour faire ce travail, outrepassent leurs prérogatives.
Selon nos sources, ils exigeraient de nos compatriotes à payer 20 000 F CFA pour s’inscrire sur une liste de demande de passeport. Cette somme serait versée sans reçu. Gare à celui ne paye pas !
Les Maliens à Bata dénoncent cet acharnement contre eux de la part de certains travailleurs de l’ambassade du Mali à Malabo, capitale de la Guinée Équatoriale. Selon eux, pour être à l’abri des prédateurs, ils réclament l’ouverture d’un consulat à Bata.

Abus de pouvoir: le foncier, domaine privilégié de hauts gradés de l’armée et de la police
Les abus de pouvoir ont des conséquences fâcheuses (Hakè magni, tognoli magni, dit-on chez nous) Au Mali, les abus de pouvoir, l’injustice sont des procédés par lesquels certaines personnes s’appuient pour poser des actes ignobles. Des exemples commis par de hautes personnalités et porteurs d’uniforme foisonnent parmi lesquels, nous n’en citerons que quelques-uns: le foncier devenu le domaine privilégié d’abus de pouvoir, d’excès de zèle de hauts gradés de l’armée et de la police. Ils sont parmi les grands propriétaires terriens du Mali. Ensuite, la société Énergie du Mali (EDM-SA), où cette société est l’objet de branchements illégaux et anarchiques de certains fantassins intouchables.
Récemment, c’est un bidasse qui a été rattrapé par ses abus de pouvoir qu’il exerçait sur les gens. Conséquences: tous ses biens saisis dont deux immeubles qui lui rapportaient 8 millions de F CFA par mois. On dit chez nous, au Mali, quand un abus ou excès de pouvoir perdure, c’est qu’il est allé chercher un bâton pour frapper fort (Hakè magni. ni ye a mène ye a tara bere kènè gni ni).
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