PolitiqueBras de fer entre la transition malienne et la CEDEAO :Omar Alieu Touray reçoit le Représentant du Mali autour de " la défiance affichée par Bamako "
Deux jours après le 64ème sommet ordinaire de la CEDEAO, le président de la Commission Omar Alieu Touray a reçu, mardi, le Représentant permanent du Mali auprès de l’organisation. Une réunion qui a porté sur la défiance affichée par les autorités maliennes à l’égard de la la CEDEAO dans l’exécution d’initiatives régionales cruciales ".
Le 1 e 10 décembre dernier, la CEDEAO réunie à Abuja a fustigé l’attitude de Bamako à son égard La conférence note avec préoccupation les réticences affichées récemment par les autorités de la Transition pour coopérer avec la CEDEAO dans le cadre de la mise en œuvre des program- mes de transition et d’autres activités revêtant un intérêt pour la région peut-on lire dans le communiqué final issu de ce sommet ordinaire.Deux jours après cette rencontre des Chefs d’Etat et de gouvernement, le président de la Commission Omar Alieu Touray a reçu, mardi 12 décembre, à Abuja, Moustapha Traoré, ambassadeur du Mali auprès de l’institution communautaire.
L’objectif était sans doute de lui notifier les conclusions issues du dernier sommetEn effet, la commission: rapporte dans une note publiée hier que la réunion a spécifiquement porté sur la défiance affichée par les autorités de la Transition du Mall à l’égard de la CEDEAO lors de l’exécution d’initiatives régionales cruciales Omar Alieu Touray a saisi l’occasion pour réitérer à l’ambassadeur les préoccupations de la CEDEAO concernant les décisions unilatérales prises par les autorités - dans le mise en œuvre du chronogramme convenu il s’agit en clair de la décision du Mali de reporter sine die la présidentielle initialement annoncée pour février 2024.
Un autre point ayant fait l’objet de discussion concerne les sanctions. Selon la Commission, le président de la Commission "a insisté sur la mise en œuvre de sanctions économiques et financières supplémentaires pour inciter le gouvernement de Transition à respecter son engagement à restaurer la gouvernance démocratique Une affirmation qui peut être perçue comme un avertissement voire une mise en garde. Elle laisse croire que la CEDEAO pourrait prendre de nouvelles sanctions contre le Mali dans les jours à venir en cas de non-respect du calendrier électoral, convenu en 2022 avec elle.