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Le vice-président de la commission des Finances du CNT,Abdine Koumare après l’adoption de la loi de finances 2024: « Si vous voyez que les dépenses électorales ne figurent pas dans la loi des finances de 2024 , c’est qu’elles ne sont pas prévues »
Publié le lundi 18 decembre 2023  |  Nouvel Horizon
Retraite
© aBamako.com par Androuicha
Retraite à Ségou des députés de la Commission des Finances sur l`examen du budget de l`Etat
Ségou le 03 novembre 2016. Avec l`appui technique et financier du Consortium NDI/NIRAS et de l`Ambassade du Danemark au Mali, les députés de la Commission des Finances ont organisé une retraite de trois jours afin d`examiner le budget 2017 de l`Etat. (Photo honorable Abidine Koumaré, président de la Commission des Finances de l`AN)
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Après l’adoption de la Loi de Finances 2024 sans prise en compte des charges électorales, faut-il s’attendre à une nouvelle ébullition du front politique ? Le Conseil National de Transition (CNT) a adopté le jeudi 14 décembre 2023 les deux (02) parties du Projet de Loi de Finances de l’année 2024 porté à son appréciation par le ministre de l’Économie et des Finances, M. Alhousséni Sanou. La principale remarque qui ressort après analyse, est l’absence de la charge électorale. Un fait qui pourrait raviver les discordes entre les autorités de la Transition et les acteurs politiques Maliens d’une part, et d’autre part avec la Communauté Internationale, notamment l’Organisation sous-régionale qu’est la Com- munauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Longtemps annoncé comme probable, le retrait de la charge électorale du budget 2024 de la transition en cours est désormais officiel alors qu’elle avait été inscrite dans la Loi de Finances de 2023 à hauteur de 70 milliards de FCFA. Même si le ministre de l’Economie et des Finances, M. Alhousséni Sanoua indique qu’il ne peut ni confirmer ou infirmer la tenue de l’élection présidentielle dans l’année considérée par la Loi adoptée tout en soulignant la probabilité qu’elle pourrait être tenue avec l’enveloppe du budget de la charge commune qui s’élève à 112 milliards de FCFA, le Vice-président de la Commission des Finances du Conseil National de Transition (CNT), M. Abdine Koumaré, a quant à lui, été plus précis: Si vous voyez que les dépenses électorales ne figurent pas dans la Loi de Finances de 2024, c’est qu’elles ne sont pas prévues. Si c’était prévu, ça allait y figurer, parce qu’en 2023 c’était inscrit dans le budget prévisionnel. Le fait que ce n’est pas prévu, c’est que le ministre n’a pas eu l’autorisation d’insérer ces dépenses électorales», a-t-il indiqué Toutefois le parlementaire souligne que si le ministre de l’Economie et des Finances obtient l’autorisation, il reviendra devant le Conseil National de Transition pour faire une rectification de la Loi de Finances.

Comme une suite presque naturelle, l’absence de la charge électorale dans la Loi de Finances 2024 pourrait être un facteur d’alimentation de l’étirement et la méfiance entre les autorités de la Transition et acteurs politiques maliens et également avec les Organisations sous-régionales et internationales, notamment la...

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU NOUVEL HORIZON DU JEUDI 14 DÉCEMBRE 2023

Seydou Konaté – NOUVEL HORIZON
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