Les membres du grin pensent qu’à l’instar des précédentes années, beaucoup de nos compatriotes feront fi de cette décision du ministre de la Sécurité et de la protection civile. Ce dernier a fait savoir qu’en dépit du caractère festif de leur utilisation, les pétards et autres feux d’artifices constituent un danger pour la sécurité des populations, au regard de la situation sécuritaire du pays. Il a aussi souligné que les forces de sécurité veilleront à l’application stricte de la mesure, et les contrevenants s’exposeront à des sanctions.
Cependant, les membres considèrent que cette interdiction sera comme de parole dans l’air. Ils pensent que les autorités se fatiguent pour rien, car elles ne pourront rien faire pour empêcher cela. Ils promettent que les pétards et feux d’artifices feront beaucoup parler d’eux le jour du 31 décembre 2023.
En tout cas au grin, les membres n’imaginent pas une nuit de Saint Sylvestre à Bamako, sans ces feux d’artifice qui déchirent la nuit et illuminent de mille feux le ciel de la capitale. Ils rappellent que depuis quelques années, dès l’annonce des fêtes de fin d’année, toute la ville retentit du fracas des pétards et des flashes des fusées éclairantes.