Chaque être humain possède des traits de personnalité propres et bien distincts à lui. Dans les bonnes comme les mauvaises conditions, les personnes n’ont pas les mêmes réactions et n’ont pas les mêmes appréhensions des choses. Il existe différentes approches et théories visant à expliquer la personnalité humaine. Dans notre chronique du jour, nous allons nous intéresser à la théorie de la personnalité de type A et B, ainsi que leurs caractéristiques principales.
La personnalité correspond à l’ensemble des caractéristiques qui nous différencient, en tant qu’êtres humains. Elle sert aussi à prédire nos attitudes et nos comportements. Au sens psychologique du terme, la personnalité est un ensemble de sentiments, d’émotions, de pensées et de tendances comportementales qui restent stables au fil du temps et rendent l’individu différent des autres.
La personnalité de type A a été définie en 1959, par Meyer Friedman et Ray Rosenman, comme une conduite caractérisée par une hyperactivité, un sentiment d’urgence, un énervement facile, ou un hyper-investissement professionnel. Le type B se définit en opposition à ces comportements.
Ainsi, la personnalité de type A se définit principalement par trois caractéristiques : la compétitivité (cette personne cherche à donner le meilleur d’elle-même et à se démarquer positivement des autres), le sentiment d’urgence (elle a du mal à attendre et ressent grandement le besoin de résoudre les problèmes immédiatement) et l’hostilité (la personne hausse rapidement le ton sans s’en rendre compte).
Ces trois facettes se manifesteraient principalement dans des situations de stress, d’exigences et de défis. C’est-à-dire qu’une personne de type A n’a pas besoin d’être toujours compétitive et impatiente dans les différents aspects de sa vie personnelle, mais plutôt de montrer ces trois caractéristiques dans certaines situations.
En comparaison aux quatre tempéraments édités dans nos chroniques précédentes, les types A ont un tempérament associé au colérique ou encore au sanguin.
La personnalité de type B, considérée comme la plus saine et la plus commune, est un modèle caractérisé par sa souplesse et sa docilité. Elle se définit essentiellement par six caractéristiques le distinguant du type A: la tranquillité (la personne n’est pas facilement perturbée, car elle présente de faibles niveaux d’impulsivité et une solide maîtrise d’elle-même), le calme (la personne aime ce qu’elle fait et prend son temps), l’empathie (la personne sait écouter et se mettre à la place de l’autre), la satisfaction (elle se sent satisfaite d’elle-même, et n’a donc pas besoin de rivaliser ou de se sentir supérieure aux autres), la chaleur (elle est généralement très aimée, charismatique et gentille avec les autres, car elle crée une atmosphère calme et détendue), et la confiance (la personne a confiance en elle-même, sait se valoriser, en plus de fixer certaines limites et de se positionner à un niveau d’égalité dans ses relations avec les autres). Les types B ont un tempérament associé au flegmatique ou encore au mélancolique.
Que l’on appartienne à la personnalité du type A ou du type B, chaque être humain possède des qualités intrinsèques inédites découlant de son tempérament, et lui permettant de se différencier de autres de par ses appréhension et agissement.