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Magistrature suprême : Moussa Mara pour défier les pronostics
Publié le mardi 9 janvier 2024  |  Le témoin
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© aBamako.com par AS
Election du président de l`Assemblée Nationale du Mali
Bamako, le 11 Mai 2020, l`Assemblée Nationale du Mali s`est réunie en session inaugurale pour élire le Président au CICB. Photo: L`honorable Moussa Mara.
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Présenté comme un des prétendants sérieux à la succession d’Assimi Goita, Moussa Mara, ex-Premier ministre d’IBK (avril 2014 à janvier 2015), a été investi candidat par son parti Yelema pour briguer la magistrature suprême. C’était, le 23 décembre 2023, lors du 4e congre ordinaire du parti, tenu au Centre International de Conférence de Bamako (CICB).



À moins que l’ambitieux expert-comptable ne s’efface au profit d’un autre candidat comme ce fut le cas en 2018 au profit de Cheick Modibo Diarra, il semble parti pour défier les pronostics d’une élection qui n’est pas pour demain. Et pour cause : annoncé pour le mois de février 2024, la date de la présidentielle a été reportée sine die. Et malgré les promesses d’un léger report, aucune nouvelle date n’a été fixée jusqu’ici. Tous les signaux et indiscrétions convergent en définitive vers un avortement du rendez-vous de la présidentielle de 2024 et tout porte à croire qu’une éventuelle candidature militaire ne serait que terminer ce qu’ils ont commencé. Ainsi investi dans ce contexte, le candidat naturel du parti Yelema n’aura d’autre posture que des prises de position pour arracher la sympathie des indécis. Comme quoi, un éventuel clash entre Mara et les colonels est tout simplement inévitable. Il en a d’ailleurs annoncé les couleurs dans la foulée de son investiture, en demandant aux autorités de la Transition de prêter une oreille plus bienveillante aux propositions constructives des acteurs politiques. Ce faisant, il s’affiche en faveur de la liberté d’expression qui souffre, à ses yeux, par des arrestations tous azimuts. «Les gens doivent parler, exprimer ce qu’ils pensent », avait martelé l’ancien Premier ministre avant de réclamer la libération de tous les prisonniers d’opinion.

Amidou Keita

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