Ce samedi 6 janvier, l’Association des communautés de culture songhay en mouvement – Ir Ganda était face à la presse pour annoncer l’organisation de la 1re édition du Festival des communautés de culture Songhay. L’objectif de ce festival, en plus de prôner le dialogue, la réconciliation nationale et la cohésion sociale, est aussi de faire renaître la culture songhay après des années de soubresauts liés au terrorisme.
La 1re édition du Festival de l’Association des communautés de culture songhay en mouvement – Ir Ganda se tiendra les 15, 16 et 17 février 2024 sur les berges du fleuve Niger du Palais de la culture. Placée sous le patronage du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, elle viendra sans nul doute enrichir la panoplie d’événements culturels de la capitale et du Mali.
Le thème retenu pour cette première édition est : “Communion et résilience pour le Mali”. Et le choix de ce thème n’est pas anodin, car il s’abreuve dans les réalités que vivent les Maliens avec le fléau du terrorisme, les attaques barbares et la conjoncture économique que traverse le Mali.
A cet effet, le président de l’Association des communautés de cultures songhay en mouvement – Ir Ganda, Ousmane Issoufi Maïga, ancien Premier ministre du Mali, entend faire de ce festival un véritable rendez-vous du donner et du recevoir, du vivre ensemble, de la magnificence de la paix ancrée dans nos valeurs ancestrales. En un mot, faire renaître la culture songhay de ses cendres après des années de soubresauts liés au terrorisme.
Durant trois jours, l’Association des communautés de culture songhay en mouvement – Ir Ganda va faire de ce festival un melting-pot culturel pour prôner le dialogue, la réconciliation nationale et la cohésion sociale à travers les arts culinaires Songhay, des soirées de prestation de groupes musicaux traditionnels et modernes avec au cœur le folklore takamba, etc.
En plus du festin, un colloque scientifique international sera organisé en marge de ce festival. Ce colloque va se pencher essentiellement sur les aspects ethnographiques, anthropologiques, linguistiques et sociologiques notamment sur les populations dans leurs diversités.
“Ir Ganda a une vision. Une vision qui va au-delà de ce que les gens peuvent penser. Avant la création de l’AES, Ir Ganda a pensé que la culture de ces trois peuples (Mali, Burkina et le Niger) devait être ensemble pour faire la paix. Nous sommes en train de voir sur le plan diplomatique comment toute la Cédéao va être mobilisée pour nous accompagner pour la réussite de cet événement”, a souligné Aïssata Alassane Cissé, la marraine du festival.