Après avoir été la honte mondiale durant plus de dix ans et sous tutelle de l’Organisation des Nations unies (ONU), les Maliens accueillent 2024 avec un espoir né le 14 novembre 2023. Ce jour, l’armée malienne, dans sa mission régalienne de défendre et de sécuriser l’ensemble du territoire national, a reconquis la ville de Kidal des mains des ennemis de notre pays et leurs tuteurs, dont la volonté affichée était de dépecer notre territoire en fonction de leurs intérêts géostratégiques. Elle ouvre ainsi de belles perspectives pour 2024, imposant le respect du Mali sur la scène internationale.
Ainsi naît l’espoir pour l’année 2024. Le Mali vient de loin. L’affront de 2012 est ainsi lavé après la reprise de Kidal, le 14 novembre 2023. Cette ville, sanctuaire de tous les ennemis du Mali depuis 2012, année durant laquelle notre pays a été envahi par une horde de malfrats de toute sorte, en provenance de Libye, bombardée par les avions de l’OTAN, au nom des droits de l’Homme, est désormais sous contrôle. Cette barbarie, dont les Libyens ont été victimes, en premier lieu, Mouammar Kadhafi, sauvagement battu et traîné dans les rues par des mercenaires introduits dans ce pays pour commettre ce crime, a déstabilisé des pays du Sahel en guerre contre des supplétifs des armées occidentales sous le couvert du terrorisme et du djihadisme.
Après avoir été la honte mondiale durant plus de dix ans et sous tutelle de l’Organisation des Nations unies (ONU), les Maliens accueillent 2024 avec un espoir né le 14 novembre 2023. Ce jour, l’armée malienne, dans sa mission régalienne de défendre et de sécuriser l’ensemble du territoire national, venait d’accomplir une prouesse: la reprise de la ville de Kidal des mains des criminels soutenus par des puissances occidentales et leurs suppôts démocrates maliens qui rêvent toujours de prendre le pouvoir pour servir loyalement leurs chefs blancs au détriment des intérêts fondamentaux du peuple malien. Cette victoire éclatante de l’armée malienne, considérée comme le maillon faible dans la lutte contre les terroristes et les djihadistes, organisés par ceux-là même qui qualifiaient ainsi nos militaires, n’a pas été appréciée à sa juste valeur dans les milieux occidentaux. Ils considèrent celle-ci comme un pavé dans la marre. La raison est tout simple. La victoire s’est réalisée sans leur soutien déguisé et démagogique de leurs forces Barkhane, Takuba et de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Ce qui explique leurs déclarations fallacieuses diffusées relayées par leurs médias de la haine contre les forces de défense et de sécurité maliennes, accusées de s’en prendre aux civils.
La transition impose le respect du Mali
Considérées comme des va-t’en guerre et des pourfendeurs du cercle vicieux français entretenu par des démocrates de 1991 pour mieux servir leurs parrains, les autorités de la transition ont montré tout au long de leur parcours qu’elles œuvrent pour le bonheur du peuple malien. Elles ont imposé le respect de notre pays sur la scène internationale par des actes refondateurs comme les trois principes sous- tendent désormais l’action publique du Mali, à savoir le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques des partenaires opérés par le Mali, le respect des intérêts du peuple malien dans les décisions prises. Ce tableau a été complété par la reconquête de la ville de Kidal, le mardi 14 novembre 2023. Elle a donné du sang neuf au peuple malien pour entamer l’année 2024 avec un espoir jamais égalé. Et le dialogue direct inter malien annoncé par le colonel, Assimi Goïta, président de la transition, sera sans nul doute l’amorce d’une véritable réconciliation entre les fils du Mali qui se sont plutôt intéressés à leur enrichissement personnel que de défendre les intérêts du peuple malien, trahi par des slogans creux à chaque changement de régime.
Sur le plan sous- régional, les perspectives sont bonnes. La création de l’Alliance des États du Sahel (AES) coupe déjà le sommeil aux détracteurs de la transition et fauche l’herbe sous le pied des ennemis de notre pays qui pensaient que nos autorités étaient à bout de souffle. Ces derniers s’attendaient à un appel pressant de la part de nos autorités, mais l’AES a été un coup de poignard dans leur dos. Cette alliance défensive fait déjà trembler beaucoup de nos ennemis qui s’empressent déjà pour renouer des liens de coopération avec notre pays sur de nouvelles bases. Ils veulent défier leurs maîtres, malgré des pressions fortes qui s’exercent sur eux dans le but toujours d’isoler notre pays. Mais, ce qui est sûr, le vin étant déjà tiré, il faut le boire. Car le Mali sera incontournable sur la scène internationale en 2024.