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Absence de calendrier électoral : la classe politique entre inquiétude et indifférence
Publié le lundi 15 janvier 2024  |  studio tamani
Conférence
© aBamako.com par MS
Conférence de presse du cadre d`échange des partis et regroupements politiques
Bamako, le 29 septembre 2021. Le cadre d`échange des partis et regroupements politiques a tenu une conférence de presse au mémorial Modibo Kéita pour se prononcer sur la conduite de la Transition et la mise en place de l`organe unique de gestion des élections
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Pas encore de nouvelles dates pour les élections au Mali. Le ministre de l’administration territoriale, dans une interview à la télévision nationale a affirmé que la transition n’a pas la volonté de rester au pouvoir. Mais il n’a pas donné d’indication sur un nouveau chronogramme électoral, alors que certains partis politiques demandent le retour à l’ordre constitutionnel. Mais pour d’autres la sécurisation du pays est la priorité.

De l’avis de certains partis politiques soutien de la transition, la priorité doit être la sécurisation du pays. Pour Mahamadou Doucouré, membre du Front uni pour la sauvegarde de l’intégrité du Mali, organiser des élections dans ces conditions serait une trahison contre le peuple. « On a fait des élections pendant 30 ans, ça nous a menés à quoi, rien si ce n’est le chaos, si jamais ils font ça dans la précipitation ou sous la pression des politiciens pour passer la main à qui que ce soit, ils nous auront abandonnés » déclare-t-il. Et d’ajouter « tout le monde sait que les conditions ne sont pas réunies pour aller à une élection libre démocratique et transparente ou tout le monde peut s’exprimer valablement ».

La Convergence pour le développement du Mali CODEM exige le retour à l’ordre constitutionnel. Pour Al Hassane Abba secrétaire général du parti, les arguments avancés par la transition ne tiennent pas pour reporter les élections.

« la pacification du pays ne relève pas seulement du gouvernement, tout le monde peut le faire mais les élections de la transition ce sont eux seulement qui doivent tenir les élections pour quitter » déplore-t-il, « ils ne sont pas venus ici pour garder le pouvoir , ils sont entrain de violer largement ce qui a été dit dans la charte », poursuit-il.

Le 25 septembre dernier, le ministre de l’Administration territoriale a annoncé « un léger report de la présidentielle, pour des raisons techniques ». Celle-ci était prévue pour février 2024
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