Pour relever les défis sécuritaires du Sahel, la Représentante permanente adjointe de la Russie auprès des Nations Unies, Anna Evstigneeva, a invité, le lundi 15 janvier 2024,, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à dialoguer avec les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (Burkina Faso, Mali et Niger).
Lors d’un briefing sur les activités du Bureau de l’Onu pour l’Afrique de l’Ouest, la représentante
permanente adjointe de la Russie auprès des Nations unies, Anna Evstigneïeva, a appelé la
Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à dialoguer avec les
trois pays de l’AES, en vue de relever les défis sécuritaires auxquels la région est confrontée.
La diplomate russe a estimé, lors de cette réunion de haut niveau, que les autorités malienne, burkinabè et nigérienne « ont bien fait de s’engager sur la voie de l’intégration globale » pour lutter contre les terroristes qui écument le Sahel et menacent de plus en plus les pays côtiers.
Dans son intervention, Anna Evstigneeva, a indiqué que « les régions frontalières du Mali, du
Burkina Faso et du Niger, situées dans le triangle Liptako-Gourma, restent un foyer de tension ». «
Les extrémistes tels que Daech dans le Grand Sahara et Al-Qaida sont de plus en plus actifs », a-t-
elle poursuivi. « Ces pays du Sahel qui luttent contre les terroristes depuis plus d’une décennie, les pays
côtiers ont également fait objet d’attaques. Cela laisse voire l’expansion du terrorisme malgré le déploiement de presque toutes les armées dites puissantes du monde durant
une dizaine d’années dans le Sahel avec pour but de mettre fin au djihadisme »,a-t-elle
expliqué .