Un nouveau bras de fer semble se dessiner entre la synergie des syndicats de l’Education et leur ministre de tutelle. En effet, dans une note récemment adressée à l’endroit de leurs militants et adhérents autour de la rencontre avec leur ministre de tutelle, les syndicats de l’Education ont indiqué avoir exprimé certaines préoccupations au premier responsable du département.
Parmi ces préoccupations figurent en bonne place, le retard accusé dans la mise en œuvre des points restants du procès-verbal du 18 mai 2019 ainsi que la question des heures supplémentaires, des frais d’encadrement des stagiaires des IFM et la relecture des textes régissant les enseignants.
Ils ont également pointé l’illégalité de la lettre N°2023-001307/ MEN-SG du 28 décembre 2023, rappelant aux académies les dispositions de la lettre N°2021-00897/ SG du 19 novembre 2021. À cet effet, les syndicats de l’éducation ont tenu à rappeler leur position ferme contre l’application de cette lettre.
À ces explications, il convient de noter que les représentants du département ont opposé une contre-argumentation. Pour autant, afin de trouver une solution à cette opposition d’idées, le ministre a décidé de mettre en place une commission regroupant toutes les parties afin de dégager une position consensuelle.
Ils ont aussi déploré les récents reploiements sur le terrain par certains administrateurs scolaires. Des actes qu’ils jugent « injustes et abusifs ». Ce, avant même d’attendre la mise en place de cette commission et sans être informés des conclusions qui en seront issues.
Selon ces syndicats, le département joue à l’usure. Pour y faire face, ils ont promis d’engager dans les prochains jours des concertations avec les partenaires qui ont contribué à l’obtention de l’apaisement du climat social dans le secteur de l’éducation. Tout en appelant les uns et les autres « à la sérénité et à l’engagement pour le combat du respect des textes, de l’exécution des procès-verbaux de conciliation, de la relecture des textes et du paiement intégral des frais d’encadrement et des heures supplémentaires ».
En somme, on craint un nouveau bras de fer dans le secteur de l’éducation. Ce qui pourrait supposer des mouvements d’humeur qui risquent de perturber l’année scolaire en cours.