Aéroport de Bamako: le Mali empêche le retour de ses citoyens binationaux détenteurs de passeport français

News

Politique

Article

Politique

Publié le samedi 20 janvier 2024 | Banouto

© aBamako.com par AS
Arrivée à Bamako des migrants venus d`Algérie
Bamako, le 13 Avril 2021, des migrants venus d`Algérie ont été accueillis à l`Aéroport International Président Modibo Keita.

Une centaine de binationaux maliens a été refoulée, mardi 16 et mercredi 17 janvier 2024 à leur descente, à l’aéroport international Modibo Keïta de Bamako.

Descendus à l’aéroport international Modibo Keïta de Bamako, des binationaux maliens ont été empêchés de rentrer dans leur pays. Les faits se sont déroulés les mardi 16 et mercredi 17 janvier 2024. Selon la télévision nationale malienne, ORTM1, il était une centaine de binationaux maliens. Les vérifications des documents à disposition de ces voyageurs contraints de repartir étaient indiquent qu'ils étaient munis d’un passeport français.

Ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’intégration africaine, Moussa Ag Attaher justifie cet acte des agents de l’aéroport international de Bamako par l’entrée en vigueur de certains textes qui régissent l’entrée et le séjour en territoire malien.

’’Il y a déjà un moment que la France a fermé son service consulaire à Bamako. Dans le cadre de la réciprocité, le Mali a également fermé les services en charge de la délivrance de visas à Paris. Suite à cela, il est clair que tout voyageur en destination du Mali doit se munir de tous les documents de voyage nécessaires’’, a-t-il rappelé.

Le ministre fait savoir que les personnes refoulées à l’aéroport se définissent comme des binationaux, mais étaient ‘’dans l’incapacité de le prouver à l’aéroport’’. La preuve qui n'est rien d'autre que le passeport malien.

‘’Il s’est avéré que tous ceux qui étaient dans cette situation à l’aéroport de Bamako n'avaient pas de passeport malien, il n’avait que le passeport français. À partir du moment où ils ne sont munis que de passeport français, ils sont automatiquement frappés par la décision de réciprocité. Du coup, il fallait être muni d’un visa en bonne et due forme. Ce qui n’était pas le cas’’, a clarifié le ministre.

Il précise que le gouvernement cherche des pistes de solutions pour éviter la répétition d’une telle situation.

Commentaires

Dans le sous-dossier