«De toutes les façons cette transition va mal finir» ! J’ai lu ça et je suis encore sous le choc… Moi qui avais réussi à me détacher, tant bien que mal, de la confrontation avec pareils augures et les drôles d’oiseaux qui les portent. Mais bon, on me dit sage ou folle !
Nageant entre philo (philosophie) et folie, ce Nirvana que certains s’interdisent, juste pour coller à une image. Et, pour les dommages collatéraux, dommage ! Bref, il est important, que chacun, au delà de ses limites, diverses ; sa rancœur mal enfouie ; ses espoirs dont la responsabilité de la perte, est transférée sournoisement à d’autres ; son admiration «déificatrice» de l’un et, de ce fait «satanisante» de l’autre ; son ignorance mal assumée, du petit dictateur en lui, qui fait et nourrit son gros ego ; sa lâcheté et des confusions dont elle est mère ; son mode hypnotique et ou formaté… Bref, que chacun comprenne une fois pour toutes que transition = Mali !
Autrement, la meilleure manière d’agir est de l’accompagner de manière intelligente. Ce qui signifie aussi que la critique doit être profonde et constructive et avoir pour objectif, non pas de «faire tomber la transition» et donc de faire dire «aie» au Mali, mais de contribuer à solidifier les racines ; à élaguer, couper les branches mortes.
Mes nombreux appels à impliquer sociologues et psychologues ou même mon espoir qu’ils le soient, ne sont pas le fruit du hasard. Nous avons perdu l’essentiel, à savoir la confiance. Mais, si nous saisissons, par exemple l’occasion du dialogue entre Maliens annoncé par notre Président, nous pourrons contribuer à la reconstruire.
Oui, à poser des bases saines, justes et équitables de la solidarité comme socle de notre vivre ensemble.