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Protection des personnes et de leurs biens : le maillage territorial, un des objectifs clés du département de la Sécurité
Publié le vendredi 26 janvier 2024  |  Le Pays
Conseil
© aBamako.com par FS
Conseil de cabinet du nouveau gouvernement de Transition du Dr Choguel Maïga
Bamako, le 13 juin 2021. Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a présidé son premier conseil de cabinet, le dimanche, à la primature avec tous les membres de son nouveau gouvernement réunis au grand complet.
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A l’instar de plusieurs de ses homologues, le ministre de la sécurité et de la production civile, le général de brigade Daoud Aly Mohammedine était sur le plateau de Mali- kura Taasira de l’ORTM. Tout en faisant le bilan des grandes réalisations, le chef du département de la sécurité et de la protection civile a souligné que plusieurs autres actions sont en cours pour assurer pleinement la protection des personnes et de leurs biens. L’objectif visé selon lui, est le maillage du territoire du Mali.

Tout comme son homologue de la Défense et des anciens combattants, le ministre de la sécurité et de la
protection civile, Daoud Aly Mohammedine s’est dit très satisfait des avancées et du résultat encourageant obtenu depuis le début de la transition dans le domaine de la production des personnes et
de leurs biens au Mali. Tout en précisant qu’il reste encore beaucoup à faire, le général de brigade a souligné que la montée en puissance de l’armée est à mettre au compte du soutien indéfectible de
la population en l’engagement politique du chef de l’Etat, le colonel Assimi Goïta de donner une autre
image aux Forces armées maliennes (FAMa).

A l’instar des opérations de lutte contre le terrorisme et de reconquête de l’intégrité territoriale, beaucoup d’autres actions ont été posées, selon lui, pour la sécurisation et la protection des populations.
Ainsi de l’acquisition de nouveaux matériels au recrutement du personnel, le ministre Daoud Mohammedine estime que cet engagement manifeste des plus hautes autorités de la transition a permis de mettre à un niveau acceptable le dispositif du Mali en matière de protection des personnes et de leurs biens. Sans donner de chiffres exactes pour des raisons de sécurité, le ministre de la sécurité et de la protection civile a indiqué, entre autres, la création au cours de la transition, de plus d’une quarantaine de nouveaux commissariats en plus de la trentaine d’autre rénovée et équipée ; 4 centres de secours (protection civile) ; 6 postes de secours routiers ; 9 région de la gendarmerie et 11 groupement de la garde nationale ont été créés.

Pour lui, l’objectif de cette démarche du gouvernement de la transition, c’est de faire un maillage territorial du pays, c’est-à-dire, rendre effective la présence des forces de défense et de sécurité partout sur le territoire national.

C’est pourquoi, selon lui, le déploiement de la police dans les zones libérées a suivi les opérations de reconquête. « Notre objectif c’est un cercle un commissariat » a-t-il indiqué

Bien que l’opinion publique est impressionnée par le niveau d’équipement de l’armée depuis le début de la transition, mais le ministre Daoud indique que ce qui a été reçu jusque-là n’est rien par rapport à l’ambition des plus hautes autorités de la transition. « Plusieurs autres équipements seront
encore reçus dans les semaines et mois à venir » a-t-il indiqué

Au-delà des équipements, le ministre dévoile l’autre volet de cette
dynamique, notamment, le renforcement opérationnel des hommes.

C’est pourquoi d’ailleurs lors des récents recrutements au sein des
différentes composantes de l’armée, selon lui, un accent particulier a été mis sur une formation de haut niveau adaptée au contexte de la crise que nous vivons depuis une dizaine d’année. Il s’agit en effet d’une formation de qualité pour doter les hommes de compétences les permettant de faire face au terrorisme et la nouvelle forme de guerre asymétrique.

Il faut noter que beaucoup de reformes ont été faites par les plus
hautes autorités pour l’atteinte de cet objectif. Il s’agit entre autres, de la création d’une école d’Etat-major des forces de sécurité, en plus de celle de koulikoro afin de garantir le renforcement continu
de capacités des hommes à tous les niveaux de la hiérarchie ; la récupération du commissariat de la réforme du secteur de la sécurité ;
la militarisation de la police et de la protection civile entre autres.
Une autre réforme majeure de son département a été aussi, selon le
ministre, l’institutionnalisation de la carte nationale biométrique, qui en plus de la sécurisation du document va réduire les dépenses de

l’Etat dans l’organisation des différentes élections.

Issa Djiguiba
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