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Routes goudronnées de Bamako : Prisonnières du sable, ignorées par les autorités
Publié le mardi 30 janvier 2024  |  arc en ciel
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La présence persistante de sable sur les routes goudronnées de Bamako devient un problème chronique, suscitant des inquiétudes croissantes chez les usagers et autres citoyens qui, à leur grand regret, constatent l’absence de réaction des autorités. Cette situation, bien qu’apparemment mineure, entraîne des conséquences néfastes pour la mobilité, la sécurité routière et l’esthétique urbaine.

Les artères urbaines, censées offrir une circulation fluide et sûre, se retrouvent désormais encombrées de sable. Les vents transportent des particules de sable des zones avoisinantes, créant des couches de poussière qui s’accumulent sur le bitume. Ce phénomène, en apparence anodin, crée des conditions routières difficiles et peut mettre en péril la sécurité des usagers.

Malgré les plaintes croissantes des résidents, l’inaction des autorités locales voire nationales est devenue une source de frustration. L’accumulation de sable sur les routes goudronnées est devenue une réalité quotidienne, exposant les lacunes dans la gestion des infrastructures urbaines. Les citoyens se demandent pourquoi cette question persiste sans solution apparente.

Pourtant il y a un service dédié à l’assainissement des routes dans les mairies et un département ministériel crée pour assainir le cadre de vie. A quoi sert donc ce ministère ? Pourquoi, le ministre de l’Administration territoriale ne réagit pas ? Ne peut-il pas ordonner aux maires de faire face à l’assainissement des voies goudronnées , souvent, construites à coup de plusieurs milliards ? Ou alors qu’il nous dise si l’assainissement des routes n’est pas son affaire.

Le Premier ministre, Choguel Maiga, est la première victime des routes qui sont laissées à elles mêmes. La voie goudronnée qui mène chez lui à Baco Djocoroni est submergée de sable. Pis, celle qui passe vers le commissariat de police du quartier pour aller chez lui est beaucoup plus dramatique. A cela s’ajoute, la route de Baco Djicoroni allant vers le poste des sapeurs pompiers à Baco Djicoroni Golf. Véritable calvaire pour les usagers. Même constat du coté de l’échangeur de Missabougou qui est presque couverte de sable. Aucun coup de balaie n’a jamais été enregistré sur cette nouvelle route, jamais.

Malheureusement, ni le maire de la Commune V, ni les ministres concernées, ni le chef du gouvernement n’en font un souci.

Monsieur le PM, les ministres, les maires et le gouverneur, pensez au bas peuple et faites bouger la ligne, instruisez, sinon les conséquences des sables et autres poussières dans la circulation sont ravageuses.

Conséquences sur la mobilité et la sécurité routière

Inutile de vous rappeler que la présence continue de sable sur les routes goudronnées entrave la mobilité urbaine. Les routes deviennent glissantes, augmentant les risques d’accidents de la route, particulièrement par temps sec. De plus, les véhicules en circulation génèrent des nuages de poussière, nuisant à la qualité de l’air et à la santé des citoyens.

Outre les implications pour la sécurité et la mobilité, l’esthétique urbaine est également compromise. Les rues goudronnées, autrefois symboles de modernité, semblent maintenant négligées et dégradées. Cette image dégradée peut affecter la perception des visiteurs de la ville et contribuer à un déclin de l’attrait global de la capitale.

Face à cette situation, les citoyens appellent instamment les autorités à commencer à prendre des mesures immédiates. Les résidents attendent des réponses concrètes de la part des autorités. Des plans d’action clairs, des initiatives de maintenance régulières pour rétablir la confiance de la communauté dans la gestion des infrastructures urbaines est plus que jamais nécessaire.

La présence du sable sur les routes goudronnées sous le regard impassible des autorités, est un rappel de l’importance cruciale de la gestion efficace des infrastructures urbaines. La réaction prompte des autorités est désormais impérative pour restaurer la sécurité routière.

Mohamed Keita

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