Les appels à la négociation se multiplient, depuis l’annonce le 28 janvier dernier du retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO. Plusieurs organisations et pays notamment l’Union africaine, la Russie, la Gambie invitent les trois pays de l’AES et la CEDEAO à privilégier le dialogue.
L’union Africaine exprime sa désolation et son regret face à la décision. Selon son président Moussa Faki Mahamat, l’UA est prête à faire la médiation pour préserver l’unité. Il invite donc les pays de l’AES à engager les leaders régionaux à intensifier le dialogue avec la CEDEAO. Afin d’aller, selon lui vers un dénouement heureux de la situation.
Outre l’Union Africaine, la Russie et la Gambie appellent le Mali, le Burkina Faso et le Niger ainsi que la CEDEAO au dialogue. Les autorités russes prônent la résolution de la crise au sein de l’organisation, par le biais d’un dialogue respectueux.
Au Mali, l’appel du 20 février rejette la décision des autorités maliennes de sortir de l’organisation sous-régionale. Cette coalition d’organisations civiles et politiques dénoncent avec fermeté « un acte solitaire ». Selon elle, cette décision est une « offense »envers le peuple malien.
Mobilisation de soutien à travers le Mali
Selon le gouvernement cette manifestation sera organisée ce jeudi 1er février, sur toute l’étendue du territoire malien. La mobilisation vise non seulement à soutenir mais aussi accélérer la mise en application de la décision, selon le document.
Quelles sont les chances pour que des négociations éventuelles aboutissent? Pour Dr Abdoul Sogodogo spécialiste en relations internationales, les négociations aboutiront à condition que « la CEDEAO s’engage à faire des reformes profondes pour prendre en compte les besoins et les intérêts des États membres ». .