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Les élèves de Moussabougou en souffrance de martyr *Cri de cœur des élèves de Missabougou* La porte d’accès de l’école de Missabougou envahie par les eaux usées et des ordures
Publié le vendredi 2 fevrier 2024  |  Reflet d'Afrique
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_Les autorités éducatives et communales ainsi que les personnes de bonne volonté sont interpelées afin de trouver une solution rapide et définitive à cette situation pour le moins révoltante._

De l'eau de ruissellement stagne depuis maintenant plusieurs jours devant ladite école, rendant l’accès difficile aux enfants, surtout aux plus petits.
Selon les riverains, il s'agirait d'un phénomène nouveau. Dans un passé récent, l'endroit était propre, attrayant et coquet.

Mais, alors que s’est-il passé et d'où proviennent ces eaux et ces détritus qui encombrent désormais l'espace scolaire ?
Il ressort de nos investigations que les travaux sur la route du 3ème pont ne sont pas étrangers au phénomène.

Selon un riverain, «c’est en créant une deviaton, que les travailleurs ont bouché un caniveau empêchant ainsi l'écoulement normal des eaux et leur stagnation devant l’entrée principale de la grande école de Missabougou. Il s’agit de la voie de Yirimadio qui relie les nouveaux échangeurs au 3ème pont de Bamako.

Comment un ingénieur ou un chef de chantier digne de ce nom a pu prendre la décision de laisser l’eau de ruissellement d’un caniveau en plein air, sans aucune précaution et sans même un petit canal de déviation afin d’épargner le groupe scolaire abritant plusieurs écoles primaires et fondamentales ?
Un spectacle aussi déplaisant et laid que difficile à gérer pour les tous petits alors obligés de raser le mur ou de sauter par-dessus les eaux usées avec beaucoup de peine et de risque de maladie.
Nous avions, hélas, assisté, à des cas d'accidents: des enfants qui tombent dans les eaux usées avec les dommages et périls y inhérents.

Approchée par nos soins, l'administration du groupe scolaire en question affirme avoir sollicité le concours des municipalités et même la chefferie. En vain !
Cette scène désolante qui s’offre matin et soir aux riverains et aux parents d’élèves impuissants, persiste ! Triste et pitoyable !
«Ceci n’est pas digne du Mali nouveau que le président Assimi Goïta compte construire avec l’implication sans exception de tous les fils et de toutes les filles du Mali, de l’intérieur comme de la diaspora», a déploré un jeune du quartier.
«Nous profitons de cette occasion pour interpeller les personnes responsables de cette situation de tout entreprendre en vue de mettre fin au calvaire des populations en général et des et écoliers en particuluer.

Nous interpellons également les autorités communales à se battre pour le bien-être de la communauté pour laquelle elles sont sensées travailler.

Nous en appelons également aux personnes de bonne volonté dudit quartier et de la commune VI en général, de s'impliquer afin de trouver une solution définitive à ce problème et d'éviter, à l'avenir, que pareille situation ne se reproduise. C’est ensemble que nous devons construire le Mali nouveau» nous confie un habitant du quartier.

En attendant que son vœu soit exaucé, les yeux des habitants de Missabougou et des élèves du groupe scolaire en question, sont rivés sur la devanture de l’école.
Les nôtres aussi.
À suivre

*FLT*

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