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«Kiri fankéléma» (justice à deux vitesses), entend-on-dire au Mali
Publié le dimanche 4 fevrier 2024  |  L’Inter de Bamako
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Selon les murmures de Bamako, les arrestations de certaines personnalités ont provoqué la fuite de certains présumés coupables. Incompréhensible, suite à une vague d’arrestations de personnalités pour atteinte aux biens publics. Incompréhensible avec la police politique et celle des frontières. Ceux qui prennent la poudre d’escampette auraient de fortes accointances avec certains colonels de la transition. Il s’agirait du cas d’achat de groupes électrogènes de la Société Énergie du Mali (EDM-SA). Un autre cas qui défraie la chronique serait celui d’un capitaine de l’armée.
Incriminé dans la vente des parcelles du site aéroportuaire, il aurait pris la tangente. Allons- nous continuer à subir de telles pratiques dignes d’une République bananière ?

Dialogue inter-Maliens: à quoi cela va servir ?
Un gaspillage de nos maigres ressources financières. Et cette fois-ci, c’est toute une peuplade, invitée à table. Après la tenue des Assises nationales pour la refondation (ANR), dont les applications sont en cours, un autre dialogue est proposé aux Maliens. À quoi servira ce dialogue inter-Maliens ? Le seul dialogue qui vaut aujourd’hui, selon les Maliens, c’est d’avoir une justice qui tient le langage de la vérité. Une justice qui dit le droit et non celle qui se sert du droit pour torpiller le droit. Ce qui divise les Maliens, c’est la terre. Les attributions des parcelles à usage d’habitation sont mal faites.
Au Mali: le chef de village, le maire, le sous-préfet, le préfet, le gouverneur, le Conseil de ministres attribuent des parcelles. La suite ? Une si longue procédure judiciaire. Lorsque la maison du pauvre est démolie au profit du riche, le dialogue devient impossible.

Pour manque d’équilibre de l’information et l’apologie du terrorisme: la HAC retire les services de France 2 des bouquets pour 4 mois
La Haute autorité de la communication (HAC) a annoncé, mercredi 31 janvier 2024, le retrait des services de France 2 des bouquets pour quatre (04) mois. Dans la lettre adressée aux distributeurs de services audiovisuels, la HAC reproche à la chaîne française, les manquements graves à l’éthique et à la déontologie du journaliste, décelés dans l’élément présenté sous le titre «Décryptage» dans le JT du 20 janvier 2024 de la télévision France 2.
Selon la HAC, lesdits manquements se résument entre autres au manque d’équilibre de l’information et à l’apologie du terrorisme en vue de démoraliser les troupes et les populations.
Dans sa décision de retrait, la HAC dénonce un reportage diffusé dans le JT du 20 janvier 2024 sur la situation sécuritaire au Mali après le départ de la force Barkhane.
Selon la Haute autorité de la communication, certains événements du reportage pour justifier l’utilité nécessité de la présence de la force Barkhane sont délibérément sortis de leur contexte et à dessein.
Quant à l’apologie du terrorisme, il a été constaté dans l’élément incriminé la puissance de feu des groupes armés terroristes par rapport aux FAMa. Et nulle part dans le reportage, il n’est fait mention ni d’une version officielle des Forces armées maliennes (FAMa), ni un avis d’une autorité publique quelconque, mais de réactions de citoyens maliens piqués sur divers réseaux sociaux sans aucune authenticité pour se prononcer sur les conséquences du départ de la force Barkhane sur la sécurité au Mali.

AES: une alliance à abattre par l'influenceur Gilles Yabi
M. Yabi est de nationalité béninoise, intellectuel confirmé, il dirige un Think Thank basé à Dakar. Il a pour mission d'influencer les décisions politiques de nos États dans le sens du renforcement de notre inféodation et de notre soumission aux diktats des puissances néocoloniales. Son centre de recherche serait financé par ces puissances dans le but de mieux contrôler les opinions.
Pour Gilles Yabi, l'Alliance des États du Sahel (AES) sera la bête noire à abattre dans les prochains jours. Comme dit le Sage africain: Ne te dispute jamais avec un menteur, tu ne pourras jamais gagner, car il croit en ses propres mensonges.
L’AES, formée par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, a vu le jour en octobre 2023.

Kati: ville garnison deviendra une ville secondaire de la capitale
Le lancement des activités des travaux de la route Bamako-Kati-Koulouba attestent que la ville garnison serait bientôt une ville secondaire de la capitale du Mali. Des autoroutes à deux (02) voies assureront le trafic Bamako-Kati à Koulouba.
À cet effet Kati n'aura rien n'a envié de Bamako. Elle ne «fera plus peur à Bamako». Il ne restera plus qu'à déménager la Cité ministérielle à Kati. Wait and see.

Source : Inter de Bamako
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