Génération engagée, un mouvement créé en 2021, dit prendre acte des récentes évolutions marquées par la décision du Burkina Faso, du Mali et du Niger de se retirer de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Les membres de l’organisation l’ont fait savoir vendredi dernier lors d’un point de presse tenu à la Maison de la presse de Bamako.
Cette rencontre a enregistré la présence du 2è vice-président du mouvement, Mamedi Soboa Thèra, de sa responsable de programme, Zeinaba Narabene, ainsi que de son chargé de communication, Gaoussou Ousmane Diallo. Elle avait pour objectifs de présenter les axes stratégiques du plan d’actions 2024 du mouvement et de se prononcer sur certains aspects de la vie de notre nation.
Au cours de l’activité, les principaux animateurs ont présenté les plans d’actions stratégiques du mouvement, les défis à relever et les orientations sur les questions fondamentales. Aussi, ont-ils fait des recommandations avant de lancer un appel à la jeunesse malienne. Ce faisant, pour la paix et la sécurité, le mouvement soutient les efforts de dialogue, de réconciliation, de désarmement, de démobilisation et de réinsertion.
Pour un véritable rassemblement national, il prône l’unité, la cohésion, la confiance et la coopération entre tous les acteurs politiques, sociaux et économiques du Mali en recherchant le consensus, le compromis et l’intérêt général. L’organisation a exprimé sa reconnaissance et son soutien aux Forces armées maliennes (FAMa), qui assurent avec courage, dévouement et professionnalisme, la défense de l’intégrité territoriale face aux menaces terroristes. Tout en saluant le travail remarquable des Forces de défense et de sécurité qui ont remporté des victoires significatives contre les ennemis de la paix et de la stabilité, Génération engagée demande à tous les acteurs politiques, sociaux et économiques de faire preuve de responsabilité et de patriotisme en inévitable d’autres instrumentalisations, manipulations et divisions.
Comme recommandations, les responsables invitent la jeunesse malienne à s’informer davantage sur les enjeux politiques, économiques, sociaux et environnementaux du Mali en utilisant des sources d’informations fiables et diversifiées comme les journaux, les sites web et surtout les rapports officiels. Les jeunes, qui sont la force et l’avenir de notre pays, sont invités à s’engager pour lutter contre la corruption, l’impunité et le clientélisme, ainsi que pour une collaboration avec les autorités dans une posture proactive et constructive en faisant des propositions. Le 2è vice-président du regroupement a appelé surtout la jeunesse à s’engager sous diverses formes.
S’agissant des programmes du mouvement, Zeinaba Narabene a fait savoir que l’objectif global pour cette année est de positionner la Génération engagée au cœur du changement socio-politique. Cela, en respectant les dispositions statutaires du mouvement pour une gouvernance interne et efficace. Faut-il souligner que cet engagement du mouvement se justifie par la particularité de l’heure pour le Mali et s’explique par l’impérieuse nécessité d’agir face à la situation socio-politique, économique et culturelle remontante aux dernières décennies.
À propos de leur mission, le chargé de communication du mouvement a précisé qu’il s’agit de réunir les compétences de l’intérieur du pays et de la diaspora dans le cadre d’une réflexion globale et d’actions structurées autour de plusieurs thématiques pour transformer positivement la société malienne.
Aussi apportera-t-il des pistes de solutions endogènes aux problèmes nationaux. Gaoussou Ousmane Diallo a annoncé la proposition d’un plan d’actions de reconstruction de l’État par des réflexions et des actions dans plusieurs domaines, notamment la moralisation de la vie publique, la gouvernance et la décentralisation, la diplomatie, la défense et la sécurité, la justice et les droits humains.