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L’AMS-UNEEM approuve le retrait du Mali de la CEDEAO : «La CEDEAO est devenue un instrument politique au service d’un groupe de dirigeants manipulés par les forces du mal »
Publié le mardi 6 fevrier 2024  |  Le Républicain
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Les responsables de l’Amicale des Anciens Militants et Sympathisants de l'Union Nationale des Élèves et Étudiants du Mali (AMS-UNEEM) étaient face à la presse, le samedi 3 février 2024, à leur siège à la Pyramide du Souvenir de Bamako pour féliciter les autorités de la transition du Mali d’avoir pris la décision de « rejet des accords issus du processus d'Alger » et de « retrait des pays de l'AES (Alliance des Etats du Sahel) de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) sans délai ». Ce point de presse était animé par le secrétaire général de l’AMS-UNEEM, El Hadj Seydou Patrice P. DEMBELE, en présence des autres responsables de l’AMS-UNEEM comme Saloum Traoré, Pr. Fofana, Mme Traoré Seynabou Diop. « De notre point de vue, l'esprit et le fond de la CEDEAO ont été vidés de leurs sens, au lieu d'être un organe d'intégration et de développement des peuples, elle est devenue un instrument politique au service d'un groupe de dirigeants manipulés par les forces du mal », précise le conférencier, Seydou Patrice DEMBELE.

Ce point de presse de l’AMS-UNEEM portait sur deux thèmes : Le « rejet par nos autorités des accords issus du processus d'Alger et avec effet immédiat » ; et le « retrait des pays de l'AES de la CEDEAO sans délai ». Concernant le rejet pur et simple des accords issus du processus d'Alger, le conférencier, Seydou Patrice Dembélé, a indiqué qu’en 2013, l'AMS-UNEEM avait écrit aux autorités de la transition de l'époque demandant le rejet systématique de toute force d'interposition internationale au Mali. « Nous avons estimé qu'il s'agit d'une rébellion, c'est à dire un groupe de Maliens hostiles à l'autorité de l'Etat réclament une partition du pays. Cela devrait faire l'objet d'un règlement inter-maliens. Le temps nous a donné raison aujourd'hui », a-t-il dit.

S’agissant du deuxième point, il a fait savoir que le 28 janvier 2024, par un communiqué, les plus hautes autorités annonçaient le retrait pur et simple du Mali et des deux autres pays de l'AES de la CEDEAO. « Nous disons bravo et félicitations à nos autorités pour cette décision courageuse et audacieuse », a-t-il dit. Il a rappelé que la CEDEAO a été créée le 28 mai 1975 par des Chefs d'Etat dont le Général Moussa TRAORE (Mali), le Général Sangoule Lamizana (Burkina Faso), le Colonel Seny Kountié (Niger), tous militaires. « De notre point de vue, l'esprit et le fond de la CEDEAO ont été vidés de leurs sens, au lieu d'être un organe d'intégration et de développement des peuples, elle est devenue un instrument politique au service d'un groupe de dirigeants manipulés par les forces du mal. Le mois de février est le délai arrêté par la CEDEAO pour aller aux élections et au retour à l'ordre constitutionnel. D'aujourd'hui, il est impossible d'aller aux élections pour plusieurs raisons. Allons-nous attendre que la même CEDEAO nous ramène d'autres sanctions ? De quelle nature et de quelle manière ? Nous saluons et félicitons notre retrait pur et simple de la CEDEAO et nous allons prendre notre destin en main. Nous demandons une mobilisation générale des peuples de l'AES autour de nos Autorités de Transition. Unis, nous vaincrons », a conclu le conférencier.

Aguibou Sogodogo
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