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De l’affaire GUO Star à celle de la fonction publique d’Etat … De présumés protégés des Ministres Sanou et Sadio Camara en flagrant délit de tripatouillages, faux et usage de faux
Publié le mardi 6 fevrier 2024  |  Le Sphinx
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Les Ainés, Collaborateurs, Camarades de promotion et mêmes les Cadets de ces responsables sont sous le choc : leur avancement en échelon et grade de 2021 à 2024 et par conséquent, leur statut actuel sont entachés de graves irrégularités. Le hic est que tout le monde le sait désormais, mais aucune réaction, parce que les suspects bénéficieraient du soutien de hautes autorités de la transition. Les accusations de tripatouillages et autres indélicatesses des suspects ne remontent pas à cette seule affaire. Il faudra revisiter les archives relatives au scandale de l’achat de l’avion présidentiel, des fournitures et équipements militaires.

Les ainés et camarades de promotion ont toutes les raisons de s’estimer victimes. D’où leurs correspondances à l’intention des ministres de la Fonction publique et des Finances, dénonçant ce qu’ils qualifient de «tripatouillages, de faux usage de faux». Sans suite. Parce que les suspects bénéficieraient de protections haut placées ? C’est, en tout cas, ce qu’ils (les suspects), ont eux-mêmes, maintes fois et publiquement soutenu, citant au passage le Colonel Sadio Camara et le ministre des Finances, Alousséni Sanou. Bien entendu, nous ne confirmons ni n’infirmons nullement ces allégations. La meilleure façon pour les présumés protecteurs de se blanchir consiste cependant, à donner suite aux correspondances des victimes, bref, à participer activement à la manifestation de la vérité.

Dans les documents servant d’éléments de preuve fournis par les plaignants, figurent les Arrêtés de nomination des suspects et retraçant leurs parcours respectifs (avancements en échelon classe et grade) à ce jour…

Dans les documents visiblement falsifiés et manipulés, les appelés, comme par miracle sautent d’échelon pour se retrouver en classe exceptionnelle (E). Les falsifications portent sur les «anciennes situations» (une «ancienne situation du tableau de 2024» modifié et justifiant faussement le passage au troisième échelon). Pour faire court et ne point embrouiller, les rubriques, champs et dates ont été échangés pour les besoins de la cause. Mais pas suffisant pour embrouiller les ainés et camarades de promotion lesquels ont vite découvert la supercherie et alerté qui de droit. Sans réaction pour le moment.

On prend les mêmes et on recommence

Mais qui sont donc ces protégés visiblement intouchables de la Transition ? Vous souvenez-vous de l’affaire du Directeur des impôts du district (DID) qui, au moment des faits (2018), a fait perdre à l’État du Mali, la somme de 3,9 milliards F CFA dans l’affaire GUO STAR, relative au scandale de l’achat de l’avion présidentiel, des fournitures et équipements militaires ?

Pour rappel, l’État du Mali a été abusivement condamné par un tribunal très douteux à payer plus de 25 milliards de FCA à «Guo Star» la société accusée dans l’affaire des fournitures et équipements militaires et défendue, au moment des faits, par le redoutable et inénarrable avocat Me Kassim Tapo.
Puisqu’il s’agissait d’une décision de la Cour Suprême, l’État du Mali (État de droit oblige) s’acquitta donc du montant (25 milliards F CFA) à GUO STAR mais exigea, à travers ses cadres intègres, le paiement intégral de tous les affranchissements (impôts) dus. C’est de bonne guerre ! Et la DID (Direction des Impôts du District) a eu charge de récupérer le montant soit 3,9 milliards F CFA destinés au Trésor public malien.
Mais tenez-vous bien : au lieu des 3,9 milliards F CFA dus et formellement établis, le responsable de ce service (DID) fit payer seulement quelques dizaines de millions F CFA à GUO STAR. On imagine aisément les dessous de cette décision. L’État du Mali a donc perdu environ 3,5 milliards F CFA par la faute du DID au moment des faits.
La colère des cadres et responsables du Trésor Public, des Impôts et même du ministère des Finances, au moment des faits, fut telle, qu’il fut décidé d’engager des poursuites judiciaires contre l’indélicat Directeur (DID). Mais voyez-vous ? Nous sommes au Mali et sous le régime IBK ! Après donc moult démarches et négociations, l’accusé fut juste relevé de ses fonctions et l’idée de poursuites judiciaires abandonnée.





Survint plus tard le coup d’État militaire du 18 Aout 2020. Alors qu’il était très ami avec l’Imam Mohamoud Dicko, l’indélicat fonctionnaire décida d’abandonner ce dernier et s’accrocher à la junte, avec visiblement, la volonté de se faire nommer Directeur Général des Impôts. Une ambition, certes légitime, mais la manière y est-elle ?

On retiendra, en tout état de cause, que c’est le même personnage qui est aujourd’hui fortement soupçonné par ses ainés et camarades de promotion de «tripatouillage, faux et usage de faux» sans susciter la moindre réaction des autorités de la Transition…

Et c’est avec ça que l’on veut bâtir le Malikura ? Hum !

A suivre

Batomah Sissoko

sphinx
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