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Retrait de la CEDEAO : Une menace pour l’économie de la sous-région selon Moody’s
Publié le jeudi 8 fevrier 2024  |  Le Matin
64e
© Présidence de CI par DR
64e Sommet ordinaire de la CEDEAO à Abuja
Dimanche 10 décembre 2023. Le 64e Sommet ordinaire des Chefs d`Etat et de Gouvernement de la CEDEAO s`est tenu à Abuja
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Le Mali, le Burkina et le Niger sont trois pays riches en ressources minières, notamment l’or qui est la garantie monétaire des banques centrales. Ce qui amènent des experts à craindre que leur retrait de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ait un «impact très négatif» sur la croissance économique de la sous-région. C’est en tout cas le point de vue de l’Agence de notation Moody’s, une entreprise spécialisée dans les solutions de gestion des risques et l’analyse financière d’entreprises commerciales ou d’organes gouvernementaux. Elle est également connue pour ses notations financières standardisées des grandes entreprises en fonction du risque et de la valeur de l’investissement.

Cette agence estime que le retrait des trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) pourrait perturber les flux commerciaux et ceux des services de la sous-région. Cette décision pourrait également peser sur la confiance des entreprises, entravant potentiellement la croissance économique de la Cédéao. Et, a précisé Moody’s, la situation pourrait encore s’aggraver si le trio décide également de quitter l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Ce qui, heureusement, n’est pas pour le moment envisagé si l’on s’en tient à une récente déclaration de M. Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali. L’Uémoa regroupe 8 pays de la Cédéao et dispose d’une monnaie commune, le franc CFA. Le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de cette organisation, selon des économistes, pourrait par exemple entraîner la dévaluation du franc CFA.

H.T

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