Les 17 et 18 février se tiendra à Addis-Abeba en Ethiopie, au siège de l’organisation continentale, la 37e session ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine. En plus des dossiers chauds inscrits à l’ordre du jour, Azali Assoumani, le président comorien passera la présidence tournante de cette organisation au Mauritanien Mohamed Cheikh El Ghazouani à l’issue du sommet.
Les ministres africains des Affaires étrangères se sont réunis mercredi et jeudi pour baliser le terrain avant l’arrivée des chefs d’Etat et de gouvernement. Sont attendus à Addis-Abeba les 17 et 18 février pour cette messe annuelle, une quarantaine de dirigeants africains et d’autres organisations internationales dont le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, le secrétaire exécutif de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), Workneh Gebeyehu.
Au menu de ce sommet, plusieurs dossiers brûlants sont déjà à l’ordre du jour. Parmi les dossiers brûlants, il y a la situation sécuritaire au Sahel, les coups d’Etat militaires et institutionnels, les conflits militaro-diplomatiques, les crises politiques, le commerce et l’intégration économique, l’éducation et les ressources humaines, l’agriculture et le changement climatique.
En marge du sommet et conformément à la règle voulant que le prochain président de l’organisation panafricaine soit originaire d’Afrique du Nord (sauf un revirement spectaculaire de dernière minute), c’est le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani qui devrait succéder au Comorien Azali Assoumani à la tête de l’Union africaine jusqu’en février 2025.