Après un premier mouvement d’humeur de 144 heures, le syndicat de l’enseignement catholique privé ne décolère toujours pas. Non satisfait de ses points de revendication, il vient de décréter une nouvelle grève de 120h s’étendant du 19 au 23 février, sur toute l’étendue du territoire national.
La période du 9 au 16 février a été perturbée au niveau des écoles catholiques du Mali. En cause, le syndicat des enseignants avait décrété une grève de 144h pour la satisfaction de certaines doléances. Il s’agit notamment de l’ouverture des droits en matière d’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), le paiement des allocations familiales, l’alignement de l’âge de départ à la retraite sur celui des enseignants du secteur public, ainsi que le paiement de la prime d’ancienneté.
Non satisfait, le syndicat qui avait déposé un autre préavis vient de passer à l’acte en déclenchant une nouvelle grève. Cette fois-ci de 120h. Cette période de cessation de travail concerne tous les jours ouvrables de la semaine en cours notamment du 19 au 23 février 2024.
Selon le secrétaire général du syndicat, cette 2e étape de la grève constitue un tournant important dans la lutte. « J’aimerais attirer votre attention sur le fait que cette 2e étape va marquer un grand tournant dans notre lutte car l’employeur passe par des pratiques illégales pour contourner l’effet de la grève en recrutant des vacataires pour occuper momentanément nos classes. Mais que cela ne nous déroute point. Nous devons juste trouver des solutions à ces manigances. Et nous allons y trouver des solutions ensemble si chacun s’y met, si chacun de son côté cherche des solutions car collectivement nous constituons une force redoutable », a fait savoir Kalifa Raymonde Kamata auprès de ses camarades de lutte.