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Association Tabital Pulaaku Mali: le 1er Vice-président TPM Pr Bouréima Gnalibouly DiCKO met en garde contre les tentations d’un nouveau passage en force
Publié le jeudi 22 fevrier 2024  |  aBamako.com
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Après la mise la validation par le Président Tabital Pulaaku Mali du bureau des femmes critiqué par plusieurs membres du Bureau, le 1er Vice-président de l’associations Tabital Pulaaku Mali, Pr Bouréima Gnalibouly DiCKO met en garde contre un nouvelle tentative de passage en force. Ci-dessous sa déclaration.

Chers membres du Bureau, devant la situation de quasi blocage que nous vivons, je m’en voudrais de ne pas partager ces quelques réflexions et cette mise en garde qui s’adresse à nous tous.

Le mandat de l’actuel bureau exécutif de l’Association Tabital Pulaaku Mali arrive à expiration le 28 février 2024. Aussi le Bureau était en pleine préparation du troisième congrès de l’Association pour son renouvellement quand une très grande crise a éclaté en son sein. En effet, de profondes divergences sont apparues entre les membres du bureau suite à la validation par le Président du vote de la Commission ad hoc. Cette validation avait été jugée douteuse au cours d’ une réunion du bureau avec la Commission ad hoc, puis jugée illégale par la Commission de bons offices. Ce fut, après toutes des objections, l’investiture de la présidente du bureau des femmes sous forme de passage en force opéré par le Président Abou Sow.

Depuis ces regrettables événements, il n’est un secret pour personne que deux camps, deux visions s’opposent au sein du bureau. Ce qui paralyse la bonne marche de ses activités. Ainsi, aucune réunion du bureau n’a été encore convoquée ou ne s’est tenue depuis lors. Les échanges entre les membres sur le site de communication du bureau sont devenus beaucoup plus vifs et quelque fois houleux. Les quelques rares et timides tentatives de conciliation ou de médiation ont soit échoué, soit elles tardent à produire les effets escomptés, les parties restant campées sur leurs positions. Pendant ce temps, la crise de confiance, la crise tout court de l’Association continue et s’amplifie. L’atmosphère de défiance persiste. Des conciliabules de groupes et des initiatives unilatérales sont ça et là entreprises par certaines parties.

Dans une certaine mesure les travaux de la Commission et des sous- commissions de préparation du 3ème Congrès sont négativement impactés par la crise ambiante. Il est de plus en plus difficile de rassembler un nombre conséquent de membres des sou-commissions de travail. Pourtant nous devons être conscients que cette atmosphère de suspicion et de paralysie fait courir à l’Association, si rien n’est entrepris pour endiguer cette crise, un risque réel d’implosion qui pourrait être fatale à notre faîtière. Ce qui serait vraiment catastrophique pour la Pulaaku et au niveau national et au niveau international.

Il serait monstrueux de penser que ce soit l’objectif visé par certains. Mais qui sait ? Nous ne devons jamais le permettre tant que nous pouvons encore faire quelque chose. Le Bureau étant pratiquement en fin de mandat et les textes de l’Association ne traitant pas spécifiquement et explicitement de la gestion du bureau en période post-mandat, les discussions sur les processus de convocation des délégués avec voix délibérative au congrès et de modalités de renouvellement du bureau exécutif risquent de raviver et d’aggraver la crise.

Malheureusement des velléités de contrôle du bureau et de ces processus commencent à poindre. Dans ces circonstances de troubles et de tensions la tentation de résoudre les contradictions par une nouvelle épreuve de force contre les supposés adversaires est grande. Certains se croyant ou se sentant soutenus par on ne sait qui pourraient être tentés de forcer l’organisation d’un congrès express et bétonné avec des délégués désignés unilatéralement et on ne sait sur quelles bases et, probablement, ne remplissant pas objectivement les critères et conditions de participation au congrès.

Quelque soit le camp qui serait tenté par cette mauvaise idée, ce camp doit savoir qu’aucun passage en force ne sera accepté. Il doit être très clair pour tous et dès maintenant que l’intérêt de tous les acteurs et de toutes les parties prenantes (la Pulaaku, l’Association, le Bureau et toute autre partie prenante) est de privilégier une approche et une gestion concertée, inclusive et consensuelle et du bureau et des processus de son renouvellement. Toute autre attitude comporte des germes de division de la Pulaaku et de la dislocation de notre association.

C’est pourquoi il est extrêmement important que les uns et les autres sachent raison garder et que tous s’investissent sans malice ni calcul pour la survie réussie à cette période délicate avant la tenue du 3ème congrès. Faisons attention pour ne pas porter une lourde responsabilité de désintégration de Tabital devant la Pulaaku. Agissons tous donc sans précipitation, de manière responsable et constructive.

Merci. Bonne journée.

Bamako, le 22 février 2024
Pr Bouréima Gnalibouly DiCKO
1er Vice-président TPM
Président de la Commission d’organisation du 3ème Congrès de Tabital Pulaaku Mali
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