Les salles de célébrations, les cours et les devantures des mairies et centres secondaires d’état-civil refusant du monde, les voies publiques souvent obstruées par les cortèges dans un concert de klaxons et de youyou, des rues encombrées de tribunes et de véhicules à deux et quatre roues, partout en ville, du monde et du vacarme. Ainsi est rythmée la vie au Mali avant le Ramadan, au début et à la fin de l’année.
En effet les périodes de l’année se suivent mais ne se ressemblent pas en termes de fréquences en événements sociaux comme les mariages. Connus pour être des jours de célébration, les samedis, dimanches et jeudis connaissent une véritable frénésie pendant les dernières semaines précédant le mois sacré de Ramadan. Il faut coûte que coûte que la mariée aille préparer la bouillie de rupture du jeun de ses beaux-parents.
Même phénomène observé au dernier trimestre de l’année : nombreux sont les couples qui entendent ainsi respecter le deadline fixé pour formaliser leur union avant le 31 décembre.
Ce n’est pas tout : dans le lot, il y a aussi et surtout ceux qui, pour le symbole, veulent entamer leur vie de mariés en même temps que la nouvelle année.