L’Autorité du Liptako-Gourma (ALG), de son nom complet ‘’Autorité de développement intégré de la région du Liptako-Gourma’’ ou ‘’Autorité de développement intégré des États du Liptako-Gourma’’, est une organisation internationale regroupant trois pays d’Afrique de l’Ouest, le Mali, le Burkina Faso et le Niger, instituée le 3 décembre 1970 à Ouagadougou. Cette structure, financée par des partenaires extérieurs comme la Coopération Japonaise, etc. n’est-elle pas devenue un couloir des voleurs ? Ainsi, plusieurs projets auraient été financés par des partenaires au profit des communes, mais n’ont jamais été exécutés. D’autres parts, des infrastructures ont été réceptionnées, alors qu’elles ne sont pas achevées. Il y a aussi des cas de surfacturation. L’heure est donc grave pour l’AES.
L’ALG a comme but de promouvoir et mettre en valeur des ressources minières, énergétiques, hydrauliques et agropastorales dans un cadre régional pour un développement harmonieux et intégré. Elle poursuit 4 objectifs spécifiques qui sont la sécurité alimentaire, le désenclavement de la zone, la protection de l’environnement et le développement social.
Cette organisation capitale pour l’Alliance des Etats du Sahel ne serait-elle pas un service dominé par des travailleurs qui pillent les intérêts des communes membres du GL/C-10 Sourou dans la capitale du pays des Hommes intègres ?
D’après certaines sources bien informées, avec la mafia qui règne actuellement autour de la gestion des projets, les Japonais auraient déjà plié bagages. Donc, l’ALG a perdu un partenaire stratégique. Pourquoi les services de contrôle des pays membres ne descendent-ils pas dans les communes bénéficiaires des projets pour vérifier si les projets ont été exécutés ou non ou s’ils ont été bien exécutés ?
Selon des sources concordantes, une Malienne, en collaboration avec un Tchadien, un Sénégalais et d’autres personnes font la pluie et le beau temps au sein de l’ALG. Ils nageraient comme des silures dans l’eau du Sourou. Aujourd’hui, ces silures sont devenus des requins ou des hippopotames pour le GLC/C-10 Sourou.
Certaines sources ont affirmé également que des boucs et des chèvres auraient été facturés à 70 000 FCFA et 60 000 FCFA l’unité. Ces financements des partenaires ont ainsi été dilapidés par les responsables de l’Autorité du Liptaco-Gourma. Ces chèvres ont été mal distribuées dans certaines communes du Mali.
Ainsi, la zone d’intervention de l’ALG correspond aux régions frontalières des trois pays, d’une superficie de 370 000 km2, répartie sur 19 provinces au Burkina Faso, 4 régions administratives au Mali et deux départements et une communauté urbaine au Niger.
Elle représente 19,29 % de la superficie totale des 3 États membres, soit 57,44 % de la superficie du Burkina Faso, 20,64 % de celle du Mali et 9,70 % de celle du Niger. Elle regroupe 16,5 millions d’habitants en 2002, soit 45 % de la population totale des 3 pays réunis1.
Cette zone appartient au Sahel. L’activité économique dominante est l’agriculture et l’élevage, mais elle recèle d’importantes potentialités dans les domaines de l’énergie, de l’hydraulique et des mines. Cependant, elle souffre d’un enclavement important.
Lors de la 6ème Conférence des chefs d’État, réunie à Gao (Mali) les 25 et 26 avril 2005 un programme de développement de l’élevage a été lancé avec notamment la création d’un laboratoire vétérinaire régional dont la première pierre a été posée. Les chefs d’États des trois pays (Amadou Toumani Touré du Mali, Blaise Compaoré du Burkina Faso et Mamadou Tandja du Niger) ont exprimé leur souhait de transformer l’ALG en un espace économique intégré couvrant les 3 pays.
En février 2015, un projet d’Appui à la Coopération Transfrontalière au Sahel (ACTS) est lancé par les trois États soutenus financièrement par la France. Il consiste à garantir la sécurité dans la région et à promouvoir son développement. Sa zone d’intervention initiale se situe autour des villes de Dori, Gao et Tillabéry. Un Fonds d’appui aux initiatives de coopération transfrontalière a été institué pour soutenir le projet à partir de 2016, et un élargissement de ses fonctions et de sa zone d’engagement a été envisagé en partenariat avec le G5 Sahel.
Aujourd’hui, force est de constater que certains projets ont été financés par des partenaires, mais ils n’ont jamais été exécutés dans les communes respectives. Un bâtiment devant servir d’unité de transformation du lait local à Ouenkoro, aurait été réceptionné avant la fin des travaux. Les responsables des Communes aussi sont-elles responsables de détournement des fonds de l’ALG, en plus des responsables de la structure ?
D’autres parts, certaines structures ont été réceptionnées sans être achevées dans le cercle de Bankass.
Il y aurait aussi des cas de surfacturation sur lesquelles nous investiguons.
Pourrait-on être financier et exécutant ? Est-ce un manque de confiance envers les collectivités membres ?
Nos investigations sont en cours pour faire toute la lumière sur cette affaire.