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Ag Mohamedoune lâche le mot magique, enfin
Publié le mardi 27 fevrier 2024  |  Le témoin
Mohamed
© aBamako.com par AS
Mohamed Ousmane AG Mohamedoun Haidara président du mouvement de l`inclusivité :" Les responsables de la CMA ne représentent pas les populations du Nord``
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Rarement un acteur clé de la Transition a été aussi clair et sincère sur la question énergétique. Invité du Grand Jury, la semaine dernière, Mohamed Ousmane Ag Mohamedoune, membre du CNT et président et de l’Arema, aura éclairé l’opinion sur la question avec beaucoup moins de retenue que ceux qui en ont la responsabilité. Pour le président de la Commission Développement Rural du CNT, en effet, il n’y a d’autre explication aux délestages que les choix stratégiques des hautes autorités de résister au chantage d’un pays voisin. Il fait ainsi allusion à la Côte d’Ivoire qu’il accuse d’instrumentaliser la desserte énergétique et d’en faire un outil de chantage aux autorités maliennes. En clair, les souffrances qu’infligent aux Maliens les coupures intempestives, à ses yeux, ne sont que la la conséquence d’options souverainistes qui ne s’accommodent pas d’aucune dépendance. Sauf que l’autonomie souhaitée tarde à se faire jour, tandis que le refus des solutions alternatives risque de produire davantage de victimes d’une crise au-dessus des capacités endogènes.

Toujours pas de plan de délestage pour Bamako

Les coupures d’électricité s’accentuent et gagnent en ampleur d’un jour à l’autre en même temps que s’accentuent les désagréments et leurs innombrables victimes. Ces pauvres usagers n’ont droit jusqu’ici qu’à de simples déclarations d’intentions de régularisation de la desserte électrique. Pis, les prestataires du secteur sont ainsi les otages de leurs promesses au point de maintenir les consommateurs dans un phénomène qu’aucun nom ne désigne jusqu’à présent. Malin qui peut dire, en clair, s’il s’agit de coupures intempestives alors que leur fréquence en fait manifestement un délestage que les responsables refusent d’admettre. En atteste, en tout cas, l’absence de programme officiel de délestage depuis près d’une année que la crise énergétique bat son plein. Or un programme bien élaboré aurait permis aux usagers de mieux adapter leurs agendas aux heures de disponibilité de l’électricité. Au lieu de quoi, aux désagréments de la carence s’ajoute le désordre d’une distribution arbitraire quand l’électricité est disponible.
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