Le mois sacré du ramadan c’est dans quelques jours. Les Maliens se préparent traditionnellement à jeûner, à prier et à se réunir en famille pour partager des repas festifs. Cependant, cette année, la préparation au ramadan est marquée par des défis supplémentaires liés au coût élevé de la vie dans le pays.
Augmentation des prix des denrées alimentaires : Les prix des denrées alimentaires de base, tels que le riz, la farine, l’huile, ont augmenté de manière significative ces derniers temps. Ce qui rend difficile pour de nombreuses familles maliennes de subvenir à leurs besoins alimentaires quotidiens, sans parler des dépenses supplémentaires associées à la préparation des repas de rupture du jeûne pendant le Ramadan.
La situation économique difficile, exacerbée par les effets de la pandémie de COVID-19, le départ de Barkhane, de la Minusma bref des forces étrangères, des ONGs françaises, de certaines structures locales et les conflits persistants dans certaines régions du pays, a entraîné une augmentation du chômage et de la pauvreté, ce qui rend encore plus difficile pour de nombreux ménages de faire face aux dépenses accrues pendant le mois du ramadan.
Le délestage électrique chronique, qui affecte de manière disproportionnée les quartiers de la capitale et des régions, constitue un autre obstacle majeur pour les Maliens qui s’apprêtent à observer le jeûne pendant le ramadan. Il faut ajouter que la fourniture intermittente d’électricité rendra difficile la préparation des repas et des boissons avant le lever du soleil, et rendra les conditions de vie généralement inconfortables pendant les longues journées de jeûne, en particulier dans les régions où les températures sont élevées.
Face à ces défis, de nombreuses familles maliennes seront contraintes de réduire leurs dépenses et à s’adapter à des conditions de vie plus modestes pendant le ramadan.