PolitiqueOpération « sursaut national pour le salut de l’armée et souveraineté économique du Mali » : l’association Siguida Yelen et le MPS tablent sur deux projets « pharamineux »
En plus de ses nombreuses formations des femmes en saponification et maraîchage, le président de l’association Siguida Yelen du Mali, en l’occurrence Abdou Coulibaly et ses nouveaux partenaires du Mouvement Peuples solidaires (MPS) promettent deux projets importants aux Maliens.
Pleine à craquer, la grande salle de la Maison de la Presse de Bamako, capitale du Mali, a servi de cadre, dans l’après-midi de ce jeudi 29 février 2024, pour le lancement du projet « sursaut national pour le salut de l’armée, réaffirmer la souveraineté nationale, politique et économique du Mali ». L’initiative vise, d’une part, à apporter de l’aide financière aux militaires via deux numéros déjà disponibles. Le premier est le 37475. Le second est un numéro ouvert à la BMS (033182101401), ajoute Banthine Kourouma. Il suffit d’avoir 200f ou plus pour effectuer un transfert sous forme de crédit sur ce court numéro en écrivant « Mali ». La collecte de l’argent destiné aux militaires reste en cours jusqu’au mois de septembre prochain. Au terme de l’opération citoyenne, les experts transformeront le nombre de transferts effectués en argent qui va ensuite être publiquement remis aux autorités militaires pour L’armée, confie le représentant du MPS. Le compte bancaire reste ouvert pour les citoyens ayant de l’argent dans les différentes banques. En tout état de cause, tout l’argent collecté à partir de ce 1er mars jusqu’au mois de septembre prochain sera remis à L’armée du Mali, promettent les deux mouvements alliés. Et Banthine de préciser que ces transferts s’inscrivent dans le cadre du « sursaut national pour le salut de L’armée ». Ce n’est pas tout. Le présent projet vise à « réaffirmer la souveraineté nationale, politique et économique du Mali ». Ce faisant, rapporte le leader Kourouma, Siguida Yelen et MPS envisagent d’équiper chaque commune du Mali d’un forage. Chacune des communes aura également droit à un hectare bien aménagé en vue de faciliter l’autonomisation des femmes à travers des activités génératrices de revenus. Au total, clarifie M. Kourouma, le coût des travaux de chaque commune se chiffre à 10 millions de nos francs. Ce qui donne un total de plus de 30 milliards pour l’ensemble des communes du Mali, mentionne-t-on dans l’intervention du sieur Kourouma, représentant du Mouvement Peuples Solidaires. Selon Abdou Coulibaly, il y a de cela plus de dix siècles que la terre du Mali fût, des décennies durant, le berceau des grandes civilisations avec des empires comme Ghana, Manding, Sosso… Des empires et royaumes qui ont développé un développement socio-économique exemplaire via la paix et l’entente. « Ce développement ne serait possible qu’à travers une bonne assise militaire pour garantir la paix, la sécurité et la cohésion sociale », estime le leader. L’armée malienne a résisté face à toutes les tempêtes de déracinement que l’occupant (colon) a voulu. « Notre vaillant peuple s’est, après de rude bataille, affranchi du joug colonial en menant frontalement son émancipation ». Les ennemis du pays, tapis dans l’ombre pour dévier les Maliens de leur objectif, ont simplement mordu la poussière. « Nous avons résisté à toutes les tentatives visant à nous détruire, voire à nous maintenir dans le système du colon. Mais le vaillant peuple malien a su relever le défi de la sécurité, gage de tout développement », s’est réjoui le président de l’association Siguida Yelen du Mali. A ses dires, les Maliens ont et résisteront aux côtés de L’armée pour l’aboutissement du nouveau combat. « Nous avons foi en Dieu et avons confiance à notre armée. Avec à leur tête le colonel Assimi Goïta, nous disons merci à nos autorités de transition. Continuez sur cette voix de libération nationale », déclare Abdou Coulibaly. En sa qualité de représentant des sages de Ségou, Mohamed Lamine Tangara a félicité et encouragé les deux organisations pour cette initiative « salutaire ». Les mêmes propos ont été, pour la même occasion, tenus par Moussa Diarra, porte-voix des habitants de Niamana (Bamako), et la famille fondatrice de la ville des trois caïmans.