Jamais le besoin de rassembler les Maliens n’a été aussi nécessaire. Mais qui pour réussir ce challenge? Reputé pour son sens du vivre ensemble, du pardon et de la cohésion sociale, le Guide des Ançars, Chérif Ousmane Madani Haïdara, présente sans doute le meilleur profil pour rassembler ses concitoyens.
C’est une lapalissade que de dire que la crise de 2012 a sérieusement affecté la paix au Mali. Mais puisqu’il faut la paix, à tout prix, qui pourrait avoir la confiance de ses concitoyens pour les convaincre sur la voie du vivre ensemble et de la concorde ?
Ousmane Chérif Madani Haïdara n’a pas attendu d’être Président du Haut conseil islamique, pour se distinguer par son attachement à la tolérance, à l’indulgence, à la paix entre les Maliens partout sur le territoire.
Sa solide réputation sur ce plan, dépasse même largement le frontières maliennes et africaines. La preuve. Son récent séjour aux États-Unis, où il est resté 4 longs mois, a- t-il eu un impact positif au pays de l’oncle Sam où il a prôné la paix et la coexistence pacifique à l’occasion de maintes rencontres?
On le saurait certainement un de ces jours. Ce qui est sûr, c’est que le dialogue dans lequel il excelle est devenu plus que jamais essentiel entre les convictions, les confessions et les religions, afin que les citoyens du monde communiquent, se comprennent, se tolèrent.
Il en a fait une doctrine au sein de sa famille biologique et dans celle plus grande des Ançars. Pas plus tard que la semaine écoulée, son fils, Aliou Badra Haïdara, lançait au Palais de la culture, son mouvement dénommé «An ka Ben Maaya la» (entendons-nous dans l’humanisme).
Ce grand meeting a été un des plus fédérateurs au Mali. En effet, il regroupé toutes les sensibilités nationales: leaders religieux, politiques, coutumiers, chasseurs traditionnels, communautés peulh, dogons….
Bref le Mali dans sa diversité était visible ce jour-là au Palais de la culture avec comme seul leitmotiv le vivre ensemble au-delà de nos fois et de nos clivages sociologiques, politiques et religieux. Comme quoi le fils dans le sillage de son père est aujourd’hui devenu un rassembleur urbi et orbi.
Par Ousmane Tangara