Le mois de Ramadan, période sacrée pour la communauté musulmane, a débuté le lundi 11 mars 2024, au Mali. Cependant, cette année, ce mois de jeûne diurne et de prière s'est présenté dans un contexte difficile, marqué par des coupures intempestives d'électricité qui ont un impact sur tous les secteurs de la société et affectent l'économie du pays. À cette difficulté s'ajoute également la cherté de la vie, résultant de l'inflation mondiale ; ce qui constitue un double défi pour les Maliens pendant ce mois sacré.
défis considérables qui menacent de compromettre la spiritualité de ce mois sacré. Cela s’explique par les coupures d'électricité intempestives de ces derniers temps, ayant plongé de nombreux quartiers de la capitale malienne, Bamako, dans l'obscurité pendant des périodes prolongées allant jusqu'à 10 heures,
voire plus. Cette situation précaire affecte non seulement le confort des habitants, mais elle a également des répercussions néfastes sur l'économie locale. En effet, de nombreuses entreprises, notamment les petites et moyennes entreprises, dépendent fortement de l'électricité pour leurs opérations quotidiennes, et les interruptions de service entravent leur capacité à fonctionner efficacement.
Parallèlement aux coupures d'électricité, les Maliens sont également confrontés à une augmentation du coût de la vie, en raison de l'inflation mondiale. Les prix des denrées de première nécessité, tels que les produits alimentaires et les carburants, ont grimpé en flèche, rendant l'accès à ces biens essentiels de
plus en plus difficile pour de nombreuses familles.
Cette situation est particulièrement préoccupante pendant le mois de Ramadan, où les fidèles
sont traditionnellement encouragés à partager des repas en famille et à aider les moins fortunés.
Pour la communauté musulmane malienne,
cette conjonction de facteurs représente un défi considérable. Non seulement les fidèles doivent s'adapter aux coupures intempestives d'électricité qui perturbent leurs routines quotidiennes, mais ils doivent également faire face à des difficultés financières accrues en rai-
son de la hausse des prix.
Dans ce contexte, le mois de Ramadan perd en partie de sa solennité, alors que les familles luttent
pour répondre à leurs besoins fondamentaux et pour maintenir les traditions religieuses qui leur sont chères.
Face à ces défis, les autorités maliennes en plus des dispositions prises, doivent multiplier les efforts pour atténuer l'impact des coupures d'électricité et de l'inflation sur la population pendant le
mois de Ramadan. Des solutions à court terme, telles que l'augmentation de l'approvisionnement en
carburant pour les centrales électriques et la distribution équitable des denrées alimentaires subventionnées, pourraient contribuer à soulager les difficultés rencontrées par les Maliens pendant cette période critique.