Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Reconquête totale du territoire malien : le principal objectif de la transition
Publié le samedi 23 mars 2024  |  Autre presse
Reprise
© Autre presse par DR
Reprise de Kidal par les FAMa
Comment


Le 14 novembre 2023, les forces armées maliennes (FAMa) ont annoncé qu’ils avaient pris le contrôle de Kidal, un bastion des rebelles séparatistes « Touaregs » dans le nord du pays, dont la souveraineté est un enjeux pour le gouvernement, après que l'armée ait mené un raid qui a infligé de lourdes pertes aux rebelles.
Cette avancée sur le terrain est un succès symbolique important pour le gouvernement de transition dirigé par le colonel Assimi Goïta depuis 2021, et marque une nouvelle grosse étape dans la lutte contre le terrorisme et la reconstruction du pays, mais reste insuffisante compte tenu de l'immensité du territoire malien et des nombreuses villes qui restent à reconquérir.
Cette défaillance pourrait exposer la région de Kidal à des menaces des rebelles, la ville de Tombouctou reste assiégée par le groupe terroriste « JNIM » qui a bloqué toutes les routes menant à la ville depuis le 13 août, coupant l'approvisionnement en nourriture et l'aide humanitaire à la ville.
En outre, une situation similaire, comme celle du Mali, a provoqué de l’instabilité sécuritaire également dans d’autres pays au Moyen Orient. Par exemple, en Syrie, les zones situées au-delà du lac Al-Assad sont exposées au contrôle de groupes armés, en plus de l'intervention de forces étrangères telles que les forces turques dans le cadre de l'opération « Euphrate » lancée en 2016 et américaines sous la forme d’opération « Inherent Resolution » en 2014, et ce en raison de l'absence de contrôle de ces zones par le gouvernement syrien.
Dans l’objectif d’éviter à nouveau les interventions militaires étrangères au Mali comme auparavant, la région de Kidal ne doit pas être la dernière cible et l’ultime zone frontière pour le gouvernement malien. Dans ce contexte, il va falloir poursuivre les efforts afin d’établir l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire par la voie militaire en renforçant la présence de l'armée auprès des zones occupées par les rebelles et en multipliant les opération des forces armées maliennes (FAMa) en coordination avec l’Alliance des Etats du Sahel (AES), ou par la voie diplomatique en menant des négociations avec la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA).

En effet, un nouveau dialogue entre Maliens pour trouver des solutions consensuelles à cette crise sécessionniste est nécessaire. À cet égard, plus de 160 chefs de la région de Kidal ont répondu favorablement à l’appel du Président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, en démissionnant immédiatement du Conseil de l’Adrar des Ifoghas, du Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCIA), et du Cadre Stratégique Permanent (CSP-PPC). Il s’agit d’expérimenter une approche endogène pour le règlement de la crise.

Le gouvernement de la transition au Mali, appelle toujours la population malienne au calme, rappelant que ses opérations se poursuivent afin de récupérer l'ensemble du territoire malien et d'éliminer le terrorisme qui menace le pays et la région du Sahel depuis dix ans et le retour vers un Mali uni et prospère.

Commentaires