À mesure que la crise énergétique s’installe et s’approfondit, la nouvelle ministre en charge du secteur ne s’en tire qu’avec des déconvenues sur fond de démarches à contre-courant de celle qu’elle avait initialement privilégiée pour affronter l’équation. En effet, sa rhétorique du vol et de la culpabilisation d’agents d’EDM SA s’est révélée en deçà de la problématique et a manifestement montré ses limites. À un point tel que les libérations d’inculpés sont amorcées à la même vitesse que naguère les arrestations massives de cadres et prestataires. En atteste la sortie de prison, il y a une dizaine de jour, de l’ancienne cheffe du bureau du pétrole ainsi que du célèbre pétrolier Mama Lah. Leur libération sonne manifestement comme un cuisant revers pour la ministre surtout qu’il nous revient, de bonne source, que le dossier pourrait connaître d’autres traitements différents de ses approches. Ils sont d’ailleurs annoncés par les stratégies de sortie de crise différentes des méthodes propagandistes et que le nouveau DG avait brillamment exposées lors de sa récente sortie. Laquelle consacre par ailleurs la fin de la mainmise exclusive de la tutelle sur EDM - dont les ficelles étaient jusqu’ici tirées par le département, y compris pour les achats de combustibles et le choix de prestataires.