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Fin de la transition : Les partis politiques interrogent
Publié le samedi 30 mars 2024  |  Mali Tribune
Réunion
© aBamako.com par MS
Réunion de plusieurs partis politiques de l`ex majorité présidentielle
Bamako, le 10 août 2021 plusieurs partis politiques se sont réunis pour demander les respect du délai de la transition
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Le 26 mars 2024 était la date limite de la Transition deuxième phase de 24 mois, fixée par la Charte révisée de la Transition. Cela après les 18 premiers mois. Depuis lors, les partis et mouvements politiques ne cessent de rappeler les autorités de la Transition vers un retour à l’ordre constitutionnel.

Partie pour 18 mois, ensuite 24 mois, la Transition politique en cours au Mali a officiellement pris fin selon le délai fixé par la Charte révisée elle-même, le 26 mars dernier. Des partis politiques tels que l’Adéma/PASJ, le RPM, Yéléma, le Parena, les mouvements politiques M5-RFP/Mali Kura et L’Appel du 20 février et plusieurs autres ont tous interpellé les autorités de la Transition pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

“Le Mali est désormais dans un vide juridique”, estiment tous les partis politiques. Il urge de pallier avec un autre mécanisme transitionnel pour un retour à l’ordre constitutionnel, selon le RPM de feu Ibrahim Boubacar Kéita. L’Adéma/PASJ, de son coté, reste ouvert à un dialogue inclusif pour la fixation d’un autre chronogramme électoral. Le Parena va dans le même sens et recommande un calendrier électoral consensuel.

Se prononçant au nom de L’Appel du 20 février, Cherif Koné ne va pas avec le dos de la cuillère. Pour lui, la Transition a pris fin et il faut mettre en place une Transition civile et à défaut, l’ex-magistrat envisage la désobéissance civile avec toutes les conséquences. En attendant, l’ancien procureur entame une procédure judiciaire, dit-il, une requête de constatation de vide institutionnel devant la Cour constitutionnelle et la demande de mise en place d’une Transition civile et de mission.

C’est donc une période d’incertitudes pour les autorités actuelles de la Transition qui sont à la base de la dissolution et de menace de dissolutions de plusieurs organisations civiles (AEEM, CNJ…) et partis politiques (PSDA, Cmas, Sadi etc.). Sans oublier les nombreux leaders politiques, religieux emprisonnés ou forcés à l’exil.

La Transition a ouvert à ce jour plusieurs fronts de luttes à l’interne et à l’international. Un nouveau s’ouvre, avec des partis jusqu’ici donnant l’impression d’être resignés.



Koureichy Cissé
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