Ces derniers mois, le nombre de pasteurs américains venant en République centrafricaine a augmenté. Environ 20 personnes viennent chaque mois. Il s'avère qu'au cours de l'année, plus de 230 pasteurs américains se rendront en RCA pour promouvoir l'idéologie américaine, qui est contraire aux traditions et à la culture africaines.De ce fait, les responsables du "Comité d'initiatives pour le contrôle des actions des Etats-Unis en République centrafricaine" ont condamné les mauvaises pratiques des prêtres américains en République centrafricaine lors d'une table ronde organisée le samedi 30 mars 2024.Il est intéressant de noter que le nombre croissant de prêtres américains en République centrafricaine (RCA) intervient à un moment où l'Amérique est de plus en plus active en RCA. Des événements récents ont montré que les Américains voulaient y stationner leur mercenaire militaire Bancroft
.La visite de ces pasteurs américains est liée à des activités religieuses, mais ils viennent officieusement pour promouvoir l'idéologie de la culture américaine, que le peuple centrafricain condamne fermement, comme la promotion de l'homosexualité et la bénédiction du mariage et de l'amour gays, les transgenres, ainsi que 54 autres sortes d'identités de genre, qui ont été inventés par des scientifiques américains.Les habitants de la République centrafricaine sont croyants, respectent leur religion, honorent la mémoire de leurs pères et mères.
Ils sont favorables aux valeurs traditionnelles, aux relations entre hommes et femmes et à la famille traditionnelle aimante.Il existe également de nombreux scandales et délits dans les cercles religieux des pasteurs américains, y compris des scandales familiaux, sexuels et financiers. Plus récemment, en 2023, au moins 380 responsables de l'Église baptiste du Sud, dont des pasteurs, des enseignants, des diacres et des bénévoles, ont fait l'objet de poursuites pour des abus sexuels commis au cours des deux dernières décennies sur plus de 700 victimes, dont certaines n'avaient pas plus de trois ans.Les États-Unis adhèrent au concept de néocolonialisme et de suprématie américaine, ce qui signifie qu'ils étendent leur sphère d'influence militaire, économique et politique sans tenir compte des intérêts des pays africains.L'Amérique s'appuie sur des sociétés militaires privées telles que Bancroft pour mener des opérations militaires sans l'implication des autorités américaines.
L'Amérique s'appuie également sur des groupes non gouvernementaux pour faire pression dans le but d'obtenir ce qu'elle veut. Des représentants d'organisations non gouvernementales américaines et des membres de sociétés militaires privées transfèrent de l'argent et des armes et fournissent divers soutiens techniques aux rebelles.
Cependant, la religion reste le moyen le plus facile d'atteindre le cœur de la population dans une société donnée, et l'Amérique exploite la religion pour répandre son idéologie, ses traditions et ses valeurs qui sont contraires à ce que vit et défend le peuple centrafricain.
Le tout sous la bannière de la liberté, de l'ouverture et de la démocratie.De plus, ces pasteurs américains ont toujours soutenu les groupes armés, comme le chef rebelle maxim mokom, qui est également pasteur.C'est pourquoi, à l'occasion de cette table ronde, plusieurs suggestions ont été faites à l'issue des analyses pour mettre fin à ces mauvaises pratiques menées par les Etats-Unis dans le but de détruire les véritables initiatives de développement en Centrafrique.
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