Toutes les couches de la société civile et socioprofessionnelle, les Forces de défense et de sécurité, les chefs de service communaux, les légitimés traditionnels et les chefs de quartier participent à la rencontre. Le maire adjoint, Bocar M Touré, a souhaité la bienvenue aux superviseurs nationaux et par la même veine souhaité plein succès aux travaux.
Abou Sow, ancien gouverneur et ancien ministre superviseur national et membre du comité de pilotage du Dialogue inter-maliens, s’est réjoui de sa présence à Tombouctou, une circonscription qu’il a administrée en tant que commandant de cercle, pour assister aux travaux des concertations.
Le sous-préfet central Mahamadou Koné en ouvrant les travaux a rappelés que depuis l’accession de notre pays à l’indépendance, la nation malienne est confrontée à une série de crises politiques, économiques, sécuritaires et humanitaires. Ces crises, devenues multidimensionnelles à partir de 2012, ont ravivé les tensions sociales dans un contexte d’expansion des groupes terroristes et de résurgence de velléités indépendantistes.
Durant une décennie, les différentes réponses de la communauté internationale (Serval/Barkhane, Minusma, G5 Sahel) dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la stabilisation, la pacification du Mali en vue de restaurer son intégrité territoriale se sont révélées inefficaces et infructueuses.
Malgré les efforts des autorités (Conférence d’entente nationale, l’Accord pour la paix et la réconciliation issue du processus d’Alger, Dialogue national inclusif, Programme de stabilisation des régions du Centre…), la crise s’est exacerbée. C’est dans ce contexte que les autorités de la Transition ont pris des mesures courageuses d’appropriation de la gestion de la crise sous le leadership éclairé du chef de l’État, le colonel Assimi Goïta.
Selon le sous-préfet, de ces mesures, on peut retenir, entre autres, la dénonciation de l’Accord de défense avec la France, la fin de l’opération Barkhane, de la Minusma, le retrait du G5 Sahel et de la Cedeao , la création de l’Alliance des États du Sahel (AES), la fin de l’Accord pour la paix et la réconciliation issue du processus d’Alger et l’appropriation nationale du processus de paix.
Les participants ont ensuite été repartis en groupes de travail pour traiter les 5 thèmes retenus à savoir « Paix, réconciliation nationale et cohésion sociale », « Questions politiques et institutionnelles », « Économie et développement durable », « Aspects sécuritaires et défense du territoire » et «Géopolitique et environnement international».