Avec la multiplication des coups d'Etat militaires en Afrique de l'Ouest, ou encore la violation de la limitation des mandats présidentiels, la Cédéao, a vu son action critiquée depuis plusieurs années.
Les hésitations ou, à l'inverse, la brutalité des sanctions économiquesde la Cédéao ont montré une organisation régionale mal aimée et trop faible pour résoudre les crises politiques.
Sa dernière mission au Togo, cette semaine, vient renforcer ce sentiment. Le Togo est secoué par une crise politique depuis l'adoption, le 25 mars, d'une nouvelle Constitution qui change l'actuel régime présidentiel en régime parlementaire.
Dans un premier communiqué, la Cédéao parlait d’une mission exploratoire et affirmait que la mission devait aborder "les derniers développements dans le pays avant les élections législatives et régionales du 29 avril 2024 ". En clair, il s’agissait aussi de parler de la nouvelle Constitution controversée. L'opposition affirmant qu'elle permettra au président togolais de se maintenir au pouvoir.
Dans le second communiqué du 16 avril, l'organisation sous-régionale indique qu’il s’agit finalement d’une mission d'information qui s'inscrit "dans la perspective des élections législatives et régionales".... suite de l'article sur Autre presse