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Après la dissolution de partis politiques, regroupement, Associations, ONG, structures de veille des élections..: A qui le tour ?
Publié le mardi 23 avril 2024  |  arc en ciel
Réunion
© aBamako.com par AS
Réunion hebdomadaire entre le Gouvernement et les acteurs de l`assainissement
Bamako, le 14 décembre 2022. Le ministre de l`administration territoriale et de la décentralisation a présidé dans la salle de conférence de son département, la réunion hebdomadaire entre le Gouvernement et les acteurs de l`assainissement; réunion consacrée à la problématique de l`assainissement du district de Bamako.
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La dissolution récente de plusieurs partis politiques et regroupements, d’associations par les autorités
de la Transition, plonge le pays dans une atmosphère d’incertitude politique croissante. Cette décision
radicale, prise sans consultation ni dialogue avec les acteurs politiques concernés, soulève des questions quant à l’avenir de la gouvernance démocratique au Mali. A ce rythme, l’on serait tenté de s’interroger : à qui le tour ?

Les motifs avancés par les autorités pour justifier ces dissolutions sont essentiellement pour « restaurer
l’ordre et la sécurité », selon le ministre de l’Administration Territoriale, Abdoulaye Maiga, en point de
presse début mai. Cependant, la manière unilatérale dont ces décisions sont prises, sans consultation ni
dialogue avec les acteurs politiques concernés, suscite des préoccupations quant au respect des principes démocratiques et des droits de l’Homme.

Alors que les autorités de la Transition semblent déterminer à consolider leur emprise sur le pouvoir, la
question qui se pose maintenant est de savoir à qui le tour dans cette vague de dissolution et de suspension ?

Au regard de l’évolution du rythme et de la cadence, l’on est tenté de se demander à qui le tour ?
Pour les médias, la HAC avait tenté d’interdire la presse malienne a donné la parole aux partis, associations, regroupements politiques suite à la mesure de suspension des activités des partis, regroupements et associations politiques au Mali. Fort heureusement que les hommes de médias se sont mobilisés comme un seul homme pour s’opposer à la décision de la HAC.

Selon des observateurs, cette première qui a visé les médias maliens ne sera pas la dernière. « A
l’allure où les libertés des citoyens sont confisquées, la presse ne sera certainement pas épargnée. L’autorité pourrait agir tôt ou tard parce que la presse est le seul créneau crédible pour les politiciens de se faire entendre sur la gestion du pouvoir des autorités », confie un observateur. Outre la presse, les associations de défense des Droits de l’Homme qui ne cessent de rappeler les autorités du pays sur le respect des droits reconnus par la Constitution, ne seront-elles pas dans le viseur ?

Face aux restrictions des libertés d’associations, d’opinion, une vigilance accrue de la part des maliens épris de respect des droits de l’Homme, doit être à l’ordre du jour. Les autorités doivent jouer balle à terre et agir dans le cadre du respect de la Constitution du Mali en vigueur, seule issue pour ne pas avoir par la suite l’opinion nationale, et la communauté internationale sur le dos.

On ne cessera jamais de le dire, le respect de la Constitution est fondamental pour garantir la stabilité et la quiétude d’un État.

Djibril Diallo
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