La nouvelle ne rassure pas du tout : après des mois de résilience, le Centre national de transfusion
sanguine n’est plus en mesure de maintenir sa cadence de production des produits sanguins. A cause
des délestages quotidiens et prolongés au - delà de 12h ! Pousse-pousse s’arrête au mur.
Selon des sources proches du Centre national de transfusion sanguine, la situation est si préoccupante, que pour faire face aux urgences vitales nécessitant la transfusion, la gestion rationnelle du minimum de production est souhaitée au niveau des établissements hospitaliers. Ils sont invités à prendre les dispositions pour surseoir à toute transfusion ‘’non indispensable dans l'immédiat’’.
Il est vrai qu’on a coutume de voir des patients mourir dans les hôpitaux, faute de sang. Cependant grâce à une meilleure organisation et la contribution citoyenne de donneurs volontaires, il y a de
moins en moins de drames sur ce registre.
Il est donc regrettable que la crise énergétique soit en train de plomber cette belle dynamique.
Avec toutes les conséquences qu’on pourrait imaginer.
Le Cnts assure la collecte du sang des donneurs bénévoles pour le redistribuer aux structures sanitaires dans le besoin. Il s’occupe aussi de la détermination de groupes sanguins, des tests de paternité, des
tests d'histocompatibilité pour les greffes d'organe, ainsi que des analyses usuelles de biochimie et d’infectiologie. Le centre a plus que jamais besoin d’aide surtout dans un pays engagé dans une
guerre interminable contre les mercenaires terroristes.