Au sortir de ce 14ème Congrès de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm), plusieurs questions devront trouver réponses. À savoir : Comment mettre par terre les tensions au sein de la centrale syndicale ? Comment empêcher les diviseurs fractionnés et leurs manœuvres dilatoires en collusion avec certaines formations politiques intéressés par ce jeu de la division ? Et comment préserver l’unité syndicale et la cohésion du monde syndical malien ?
On reviendra sur les résolutions finales et les motions enregistrées au cours de ce XIVème Congrès, à l’issue duquel il ne manquera pas de répercussions sur le statut des travailleurs maliens dans leur globalité, avec la reconduction du Secrétaire général Yacouba Katilé.
C’est dans les moments difficiles que l’on rencontre ses vrais amis et il est important de savoir distinguer entre faux amis et amis sincères. Les dirigeants reconduits ou nouvellement installés au moment où le Congrès a pris fin, ce samedi 27 avril, doivent en prendre conscience pour que l’Untm survive parmi les vestiges organisationnels de mars 1991 dont la plupart ont décidé de franchir le Rubicon de la contestation en sonnant la fin de l’État de grâce jadis accordé à la Transition.
Une telle attitude relève de l’esprit de responsabilité différent de l’esprit de chicane et pagailleur dont le Mali se passerait bien en ce moment déterminant pour la consolidation de son avenir. Le cadre adéquat et formel du dialogue inter-Maliens est mis en place pour que les Maliens et les Maliennes se retrouvent autour de l’essentiel qui les unit, qui est plus fort que le futile qui les divise, pour paraphraser feu le Président Amadou Toumani Touré.
Les travailleurs du Mali ont leur rôle et leur apport à manifester dans la phase nationale du dialogue qui reprend ce Lundi 06 mai jusqu’au 10 mai prochain.
En espérant qu’elle se déroulera dans la totale sérénité, avec la parfaite implication des travailleurs et de leur centrale syndicale. Au nom de l’unité nationale et pour défendre leurs droits et intérêts ; Force reste au peuple et à son armée, les Fama.