Les togolais viennent de voter leurs nouveaux députés et ses conseillers régionaux lors du double scrutin de ce lundi 29 avril 2024. Ces opérations de vote se sont déroulées dans le calme et en toute sérénité. Cet état de fait participe, selon certains acteurs, de la maturité du peuple togolais dans sa majorité.Ainsi, dans une déclaration faite après le vote, l’Alliance Citoyenne des Organisations de la Société Civile pour la Démocratie et le Développement (ACOS DED) a indiqué avoir « suivi avec grand intérêt le déroulement du processus électoral au Togo depuis la campagne jusqu’au scrutin de ce 29 avril 2024 ».
L'ACOS DED s’est réjouie de la participation massive des citoyens à ces élections et appelle à garder le cap en préservant l'intérêt du pays et apprécie, dans le même ordre d’idées, des élections apaisées et sans incidents majeur. « L’Alliance salue une élection apaisée et sans incident majeur et admire le fair play et le sens de responsabilité qui ont prédominé sur l’ensemble du processus électoral », a précisé Abalo-Essrom KATARO, le porte-parole lors d’une Conférence de presse dans un hôtel à Lomé.Au niveau du gouvernement togolais, on note une satisfaction totale relativement au déroulement du processus. « C’est un sentiment de devoir accompli », a indiqué le Secrétaire Général du ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires (MATDDT), Esso Koudjoou.Les droits de l’homme respectésEn attendant leur rapport d’observation du double scrutin au Togo, les organisations des droits de l’homme, ayant déployé des observateurs sur l’ensemble du territoire, se sont prononcées sur le déroulement du scrutin. Pour le président du Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT), Me Claude Amegan, « L’organisation des élections est un processus et on ne peut pas l’organiser en toute perfection… Dans la globalité tout s’est bien passé, mais il y a des choses à améliorer dans l’avenir », a-t-il souligné.« En ce qui concerne le caractère respectueux des droits de l’homme. Quand on parle d’élection, ce n’est pas seulement le droit de vote… C’est un ensemble de droits qui gravitent autour du droit de vote : la liberté d’expression, la liberté de réunion, d’association pacifique... Je peux affirmer à ce stade que globalement les droits qui sont liés au processus électoral, ont été respectés », a déclaré Blaise Narthe Messan, représentant de la CNDH.
Il faut rappeler que la campagne s'était, également, déroulée partout sur toute l'étendue du territoire national sans anicroche, sans heurt, sans incident et sans entraves particuliers, permettant à tous les partis et à toutes les listes d'indépendants qui étaient en compétition d'aller à la rencontre des électeurs. Cette maturité des acteurs et les populations reste à saluer et à encourager.