Le bureau de l’Alliance du secteur privé pour la promotion de la santé au Mali, composé de huit membres, a été renouvelé lors de la 3e assemblée générale tenue le samedi dernier. La révision des statuts et du règlement intérieur de l’Alliance et une présentation du bilan moral et financier de l’ASP-PSM lors du mandat 2018-2023 étaient au menu.
Les acteurs du secteur de la santé ont évolué de manière dispersée depuis la libération du secteur de la santé en 1985. Toutefois, cette situation a permis aux acteurs de la santé de se regrouper autour de l’Alliance du secteur privé pour la promotion de la santé au Mali.
Elle a été créée le 20 février 2014 avec la vision de devenir le moteur du secteur privé de la santé en contribuant à l’atteinte des objectifs de santé au Mali.
Les objectifs de l’Alliance sont notamment : sensibiliser les acteurs sur la contribution positive du secteur privé, promouvoir la communication au sein de l’Alliance, contribuer à rendre opérationnel un cadre de partenariat et d’échange entre secteur privé et les autorités en charge du secteur.
“Aujourd’hui, par sa vision, l’Alliance est devenue le moteur du secteur privé de santé en contribuant à l’atteinte des objectifs de santé au Mali et en ayant comme mission d’entretien, l’esprit de solidarité, de confraternité et d’entraide entre ses membres. Elle est donc l’interlocutrice du ministère de la Santé et du Développement social et de ses partenaires techniques et financiers auprès de ses membres sur toutes les questions qui concernent l’implication du secteur dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des actions de santé émanant de la politique et aussi de la promotion du secteur privé de la santé au Mali. Pour ce faire, il faut impérativement que l’Alliance s’inscrive dans le cadre des organisations qui cultivent les règles de bonne gouvernance. Nous tenons à accompagner cette assemblée aux fins d’aider à la bonne marche de cette entité qui, sans nul doute, est un maillon essentiel dans l’architecture du système de santé nationale pour l’atteinte des objectifs du développement durable 2030 dans notre pays”, a souligné le secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social, Dr. Abdoulaye Guindo.
Le secteur libéral est aujourd’hui comptable de la santé dans le monde en général et surtout dans notre pays où d’après les enquêtes il représente environ 64 % des prestations de services inclut ceux des Cscom.
“Pour la période du mandat 2018-2023, le bureau national et toutes ses composantes ont mené des activités conformément à leurs plan d’actions. Notamment sur le plan national nous avions contribué au renforcement du dialogue public-privé. Sur le plan sous-régional l’Alliance participé à différents ateliers de formation. Comme toute chose au cours de l’exécution du mandat, le bureau actuel a été confronté à certaines difficultés qui ont beaucoup joué sur la conduite de nos activités ; à savoir : le contexte socio-politico-sécuritaire, le manque de financement de son plan stratégique, la non fonctionnalité du comité de dialogue et de concertation public privé entre autres”, a expliqué le président sortant du bureau Dr. Karamoko Nimaga.
Au plan sous-régional, l’Alliance est aujourd’hui présente dans quinze pays de l’Uémoa et notre pays occupe la 2e vice-présidence de l’organisation depuis 2023.