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Massacres de civils et les suspensions des medias au Burkina Faso : Le Royaume-Uni et les USA appellent les autorités à une enquête approfondie
Publié le samedi 4 mai 2024  |  Mali Tribune
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© Autre presse par DR
Joe Biden élu 46e Président des États-Unis d`Amérique
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Dans une déclaration commune publiée le 29 avril 2024, les gouvernements du Royaume-Uni et des Etats-Unis d’Amérique se disent gravement préoccupés par les informations faisant état de massacres de civils perpétrés par les forces militaires burkinabè fin février. Ils appellent les autorités de Transition à enquêter de manière approfondie sur ces massacres et à demander des comptes aux responsables.

Un récent rapport de Human Rights Watch détaille les récits de première main de l’exécution d’au moins 223 civils, dont 56 enfants, dans les villages de Nondin et Soro dans la province du Yatenga au Burkina Faso. En cette douloureuse circonstance, les deux pays présentent leurs sincères condoléances aux proches de toutes les victimes des violences perpétrées au Burkina Faso ces derniers mois, notamment aux chrétiens et aux musulmans assassinés par des groupes terroristes dans leurs lieux de culte, ainsi qu’aux membres des forces armées tués.

Ils appellent tous les acteurs du Burkina Faso à respecter les droits de l’Homme et à adhérer au droit international humanitaire, le cas échéant. “La seule solution à long terme au fléau du terrorisme consiste à développer une bonne gouvernance fondée sur l’Etat de droit, le respect des droits de l’homme et la promotion de la cohésion sociale”, a indiqué la déclaration.

Les gouvernements du Royaume Uni et des Etats-Unis d’Amérique, s’opposent fermement aux suspensions de médias, notamment de VOA et de la BBC, au blocage du site Internet de Human Rights Watch et aux restrictions imposées à tous les médias quant à la couverture de leurs articles.

Cette décision coïncide avec la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai, qui nous rappelle que les sociétés sont renforcées et non menacées par des publics et des expressions d’opinion bien informés.

Les médias libres et indépendants doivent être autorisés à mener des enquêtes et à produire des reportages de bonne foi sans crainte de représailles. Les deux pays exhortent vivement le Conseil supérieur de la communication (CSC) du Burkina Faso à reconsidérer ses suspensions de médias.



Ibrahima Ndiaye

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